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Vive émotion après l’attentat qui a visé la basilique Notre-Dame de Nice

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 29/10/20
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Après l’attaque au couteau qui a eu lieu ce jeudi 29 octobre dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice, causant la mort d’au moins trois personnes, les réactions se sont multipliées.

Alors qu’à Nice, un homme a attaqué ce jeudi vers 9h plusieurs personnes au couteau dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption, causant la mort d’au moins trois personnes, dont une personne égorgée, l’émotion est vive. Cette attaque, qui intervient moins de deux semaines après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, n’est pas sans rappeler tristement d’autres qui l’ont précédée, comme celle du père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016. Le diocèse de Nice est durement éprouvé pour la deuxième fois puisque le 14 juillet 2016, une attaque terroriste dans la ville avait fait 86 morts.

Sur les réseaux sociaux, les réactions sont nombreuses et de nombreuses marques de soutien et de prière ont été publiées. Sur Twitter, le pape François se déclare “proche de la communauté catholique de Nice” et affirme qu’il prie “pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu’il puisse réagir au mal par le bien”. Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), affirme prier spécialement “pour les diocésains de Nice et Mgr Marceau, leur évêque. Qu’ils sachent se soutenir dans cette épreuve et soutenir ceux qui sont éprouvés dans leur chair”.

Le père Hugues de Woillemont, secrétaire général de la CEF, tweete pour sa part que “la fraternité gagnera”. Il a par ailleurs déclaré : “Nous sommes émus, très touchés et dans une sorte de sidération devant ce genre d’acte innommable. Il y a une urgence à combattre cette gangrène qu’est le terrorisme, de la même façon qu’il y a urgence à mettre en place de manière concrète une fraternité dans notre pays”. “Que Dieu désarme les cœurs et ouvre des chemins de paix et de respect de la foi”, écrit Mgr Matthieu, Rougé du diocèse de Nanterre, qui affirme être “en profonde communion de larmes et d’espérance avec le diocèse et la ville de Nice”.

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, ose parler de “ville martyr” : “Tout mon soutien aux habitants de la ville martyr de Nice et en particulier aux chrétiens qui sont encore une fois directement visés. L’horreur de cette nouvelle plonge à nouveau notre pays dans la tristesse et la colère”.

“C’est la France, son âme, sa civilisation qui sont visée”, tweete l’abbé Simon d’Artigue, curé de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Le père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, partage son “immense émotion” et prie quant à lui “pour toutes les victimes en union avec le diocèse de Nice”. L’abbé Pierre Amar, membre du Padreblog, salue la paroisse Notre-Dame, où a eu lieu l’attaque, comme “un monument emblématique de la ville”. “Ces barbares savent ce qu’ils font en s’attaquant à nos églises !”, s’exclame-t-il. Sa Béatitude Louis Sako, patriarche des chaldéens, a assuré l’association Fraternité en Irak de sa prière pour la France et de son soutien.



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