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À Bruxelles, les messes à nouveau suspendues

Hostie, eucharistie
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Domitille Farret d'Astiès - publié le 26/10/20
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Alors que l’Europe enregistre des records de contamination et que certains pays adoptent à nouveau des mesures de confinement, la pratique religieuse connaît elle aussi de nouvelles contraintes. Comme à Bruxelles (Belgique).L’Irlande et le Pays de Galles ont opté pour un confinement total, limitant par conséquent les offices religieux, tandis que la République tchèque et la Slovénie ont choisi des confinements partiels. De leur côté, la France, l’Italie ou encore l’Espagne ont adopté des couvre-feux et de nombreux pays restreignent les rassemblements et ferment un certain nombre de lieux publics comme les piscines, les salles de sport, les théâtres. L’Europe est en émoi et il est légitime penser que la pratique religieuse risque de connaître de nouvelles contraintes au cours des prochaines semaines.

Des mesures différentes selon les régions

Dans la région de Bruxelles-Capitale, les “offices et cérémonies religieuses, sauf exception”, sont interdits à compter du 26 octobre, rapporte CathoBel, le site de l’Église en Belgique. Cette mesure ne concerne pas les funérailles et les mariages qui peuvent être célébrés, les premières en présence de 15 personnes, les seconds en présence des mariés, témoins et ministres du culte. “Sauf avis contraire, les lieux de culte peuvent cependant rester ouverts pour la prière individuelle. C’est dans un esprit de solidarité responsable que nous vivrons ces jours sans célébrations publiques”, a souligné Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles. Dans la province de Liège, si les messes dominicales ne sont pas suspendues, exit les premières communions collectives, professions de foi, confirmations et célébrations qui sont bien souvent suivies de réunions de famille.

Ces mesures ne concernent cependant pas tout le pays puisque, ainsi que l’explique Tommy Scholtes, porte-parole francophone de la Conférence épiscopale, “l’organisation des cultes dépend du fédéral” et “les régions et les provinces s’approprient une part de responsabilités et de mesures plus ou moins strictes”. Ainsi, dans les diocèses de Namur et de Tournai, si les gestes barrière et la vigilance restent de rigueur avec un protocole strict, les règles ont peu changé pour les fidèles.



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