Après l’annonce de l’arrivée de Mgr Olivier de Germay comme nouvel archevêque à Lyon, c’est surtout l’impatience qui domine chez les catholiques lyonnais. Depuis la rentrée, de nombreuses paroisses prient chaque dimanche pour leur futur archevêque… qu’elles pourront enfin rencontrer le 20 décembre prochain lors de sa messe d’installation.Ça y est ! Le nom est tombé, ce sera donc Mgr Olivier de Germay, le nouvel archevêque de la capitale des Gaules. Le bruit courait depuis quelques jours d’une annonce prochaine, d’un homme qui devra être “courageux, spirituel, et artisan de paix”. Sur le parvis de la basilique de Fourvière, au pied de la statue de saint Jean Paul II dont c’est la fête aujourd’hui, les Lyonnais interrogés, partagent leurs impressions sur ce nouvel archevêque que “personne ne connaît”.
Lyonnaise d’origine et catholique pratiquante, Stéphanie trouve la nomination de cette personnalité peu connue comme bienvenue. “Il est jeune, il est nouveau et il ne connaît pas du tout Lyon, il apportera un nouveau regard”, estime-t-elle, ce à quoi rétorque l’amie qui l’accompagne “aux innocents les mains pleines” !
Aimer le goût du risque
Du côté des prêtres du diocèse interrogés, même soulagement. “Même si Mgr Dubost a fait un bon boulot, sa situation devenait trop longue pour un intérim, nous avons hâte d’avoir un nouvel évêque en poste, qui lancera une nouvelle dynamique”, commente l’un d’eux. Un autre prêtre lance goguenard, “c’est un ancien militaire, il doit aimer le goût du risque !” Ce que confirme une paroissienne taquine : “s’il a survécu aux Corses, il s’acclimatera aux Lyonnais !”.
De là à dire que les Lyonnais sont difficiles ? “Nous avons un diocèse très riche, très beau mais il est vrai qu’il a été très divisé ces derniers mois”, relève encore auprès de Aleteia un autre prêtre qui aimerait passer à autre chose. Même écho chez les laïcs, une bénévole du diocèse ose espérer, “enfin, nous allons cesser de faire la une de l’actualité”.
Pour sa part, dans une vidéo diffusée par KTO le tout nouvel archevêque, déclare arriver “sur la pointe des pieds, dans un diocèse blessé” où il souhaite surtout prendre soin, dépasser l’épreuve et retrouver “un élan et une dynamique”.
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