La nouvelle encyclique du pape François, “Fratelli tutti”, est “un texte ample et exigeant”, a réagi ce dimanche 4 octobre, dans la foulée de la publication du texte, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF).C’est un texte qui était attendu. Ce dimanche 4 octobre, le pape François a publié sa troisième encyclique, Fratelli tutti (Tous frères) consacrée à la fraternité humaine. Il s’agit là d’”un texte ample et exigeant” et d’un “grand texte dans la doctrine sociale de l’Église”, a salué l’archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort. “La fraternité n’est pas une posture : le Pape en décrit les différentes dimensions avec une grande liberté, comme le Christ”, assure-t-il.
Quel est le chemin pour passer d’une communication à tout vent à une fraternité véritable ?
Dans ce texte, le souverain pontife “ne se laisse pas impressionner par les contraintes apparentes de ce monde”, indique encore l’archevêque. “Il met sous les yeux de chacun les lieux où chacun risque de manquer à la fraternité. Tout le monde peut faire son examen de conscience : chaque personne, les entreprises, les familles, les États… Quel est le chemin pour passer d’une communication à tout vent à une fraternité véritable ?”.
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Pour Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, cette encyclique “est une nouvelle occasion de reconnaître le Christ en chacun de nos frères”. Comme saint François d’Assise qui s’est laissé transformer par une rencontre avec un lépreux – et qui l’a conduit par la suite à choisir “Dame Pauvreté” – “nous aussi, laissons-nous enrichir par les rencontres, n’hésitons pas à tendre notre main et à ouvrir notre cœur aux sans-abri, aux exilés, aux affamés pour les accompagner, les encourager, les servir et recevoir d’eux un surcroît d’espérance”, lance Mgr Aupetit.
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