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Misha, le “petit ourson” de son Papa, ne sera pas abandonné

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Misha et son papa.

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Henrianne de Pontbriand - Gènéthique - publié le 02/10/20
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Misha est un petit garçon russe, il est né avec une trisomie 21. À sa naissance, sa mère ne s’est pas senti la force de s’occuper de lui ; elle voulait le confier à l’orphelinat. Son père a alors décidé d’endosser le rôle pour deux. La grossesse s’était merveilleusement passée, les analyses étaient parfaites, tout le monde attendait ce bébé avec impatience. Pourtant, à la naissance de Misha, ce bonheur a été de très courte durée. “Votre bébé… a une suspicion… de trisomie 21…”, a chuchoté le médecin. C’était comme si une bombe était tombée sur l’hôpital.

La maman de Misha a rapidement fait comprendre qu’elle ne sentait pas capable d’assumer son rôle de mère d’un enfant handicapé. Pour ses parents, la question ne se posait pas non plus. Ils pensaient que “jouer aux parents attentionnés est stupide” et souhaitaient “laisser l’État prendre soin de lui”. Pour eux, ils auraient “ensuite un enfant en bonne santé” pour que leur vie soit toujours “joyeuse et sans chagrin”. Mais Evgény n’a pu se résoudre à abandonner Misha, “son petit ours”, et il décide de se séparer de sa maman pour se consacrer à lui.

Un autre regard sur la vie

Depuis, il jongle seul entre les nombreuses obligations qu’implique le chromosome supplémentaire de Misha. Pour stimuler son développement moteur, il multiplie les activités physiques, comme la natation, l’éveil sensoriel. Le père et le fils développent une complicité incroyable. Dans le quartier, le gamin d’un an et demi, très curieux, est désormais connu et adoré de tous.

Si certains voient le handicap comme un “fardeau”, pour Evgény au contraire, chaque personne est spéciale, parce que nous sommes tous spéciaux. De temps en temps, un chromosome s’invite en plus et un enfant arrive qui ne se vexe ni ne se fâche, qui embrasse tout le monde et se réjouit pour tous, un concentré de bonne humeur par nature. Le papa explique que ces enfants sont des rayons de soleil, et leurs parents se réchauffent auprès d’eux.



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Malgré les difficultés du quotidien, Evgény ne baisse jamais les bras. Pour lui, les parents doivent accueillir leurs enfants “tels qu’ils sont”. Sa maman, la grand-mère de Misha, est très présente. Les difficultés d’apprentissage de Misha lui sont difficiles, mais la simple idée que son petit-fils pourrait être à l’orphelinat lui est insoutenable. Elle “adore” son petit-fils, et dit souvent qu’elle ne pourrait pas se passer de lui.

Evgény tient une page Instagram qui relate son aventure jour après jour, il demande : “Êtes-vous déjà tombé dans un puits ? Avec Misha nous sommes tombés dans un puits, et maintenant nous remontons les escaliers, et toute notre vie nous grimperons”. Quant à la maman de Misha, Evgény pense souvent à elle, il rêve qu’elle revienne vers eux, que Misha la connaisse et qu’elle ait une place spéciale dans sa vie. Un jour peut-être…

Pour aller plus loin : www.genethique.org

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