Les juges antiterroristes chargés de l’enquête sur l’assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), ont terminé leur enquête. Cette dernière ouvre la voie au procès de quatre proches des deux djihadistes tués par la police.
Il aura fallu plus de quatre ans aux juges antiterroristes pour terminer la délicate enquête sur l’assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet 2016, alors qu’il célébrait la messe en l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). La fin des investigations ouvre désormais la voie à un procès pour quatre proches des deux djihadistes rapporte l’AFP.
Les deux terroristes qui ont tué le père Hamel – tous deux fichés S – ont été abattus par la police à leur sortie de l’église le 26 juillet 2016. Depuis ce jour, trois hommes, toujours détenus, ont été mis en examen pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste”.
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Âgé de 86 ans, le père Jacques Hamel est “un martyr” qui a eu “la lucidité de désigner le véritable adversaire et l’auteur de sa persécution : Satan !”, avait assuré le pape François dans une homélie en septembre 2016. Aux funérailles du père Hamel, l’évêque de Rouen Mgr Lebrun avait en effet révélé les dernières paroles du prêtre, “Va-t’en Satan! Va-t‘en Satan !”, jetées à la figure de ses assaillants. Son dossier de béatification est d’ailleurs entre les mains du Vatican depuis le 9 avril 2019.