En Terre sainte, la custodie prend soin des lieux de Salut. Aujourd’hui désertés en raison de la pandémie de Covid-19, elle a plus que jamais besoin du soutien des fidèles. Traditionnellement organisée le Vendredi saint, la collecte d’aide aux chrétiens de Terre sainte a été reportée au 13 septembre.
L’église de la Nativité, le mont Nébo, la basilique de Gethsémani… Ces lieux, qui font partie des sanctuaires de Terre sainte, témoignent de façon concrète de la réalité de la foi chrétienne. On y fait mémoire de la vie du Christ. Les franciscains, sur place depuis 1217, en assurent la garde : c’est ce que l’on appelle la custodie de Terre sainte.
En 2020, cependant, à cause de la pandémie de Covid-19, alors qu’ils accueillaient des pèlerins par milliers, ces lieux d’une grande richesse pour la foi chrétienne se sont transformés en des sanctuaires déserts, contraints de fermer leurs portes. “Cette terre est aimée et désirée de tous”, affirme frère Francesco Patton, custode de Terre sainte. “Nous sommes appelés à la garder, à la protéger et à la faire nôtre. Elle est à l’origine de notre culture, de notre histoire, de notre religion… C’est pourquoi le soutien de tous est nécessaire”.
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