Dans certaines villes du monde, comme Buenos Aires (Argentine), les cultes restent interdits en raison de l’épidémie de Covid-19. Certains fidèles n’ont pas pu se rendre à la messe depuis plusieurs mois. Elle a beau avoir eu le pape François, comme archevêque, les conditions de restriction sanitaire n’en restent pas moins drastiques. À Buenos Aires (Argentine), cela fait maintenant cinq mois que les cultes publics sont suspendus en raison de la pandémie de Covid-19, ainsi que le rapporte le média catholique Crux. Le confinement mis en place dès le 20 mars a permis de freiner la contagion et une partie de l’Argentine s’est progressivement déconfinée. Si les liturgies publiques sont aujourd’hui autorisées dans d’autres régions du pays, les autorités continuent à les interdire dans la capitale, durement touchée par l’épidémie. Les prêtres doivent donc faire preuve de créativité, multipliant les messes, chapelets et retraites en ligne ou organisant des lectio divina en direct. Et si confession et communion sont proposées aux fidèles au cours de temps impartis à cela, il n’est toujours pas question de messe publique.
Buenos Aires n’est pas la seule ville à être touchée de cette manière. Au Pérou, par exemple, un décret a prolongé l’état d’urgence jusqu’au 31 août dans 36 provinces du pays, suspendant juqu’à nouvel ordre les activités religieuses. En République démocratique du Congo (RDC), les services religieux n’ont repris que le 16 août dernier après avoir été suspendus durant près de cinq mois.
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