Au Nicaragua, une chapelle de la cathédrale de Managua, la capitale du pays, a été incendiée vendredi 31 juillet par le jet d’un cocktail Molotov endommageant son crucifix en bois vieux de près de quatre siècles. L’attentat a suscité une vague d’indignation parmi les catholiques. C’est grâce à la réaction rapide du sacristain qui a pu donner l’alerte que l’incendie a été aussi rapidement maîtrisé. Mais les dégâts sont importants. Vendredi 31 juillet, un individu – inconnu d’après des témoignages recueillis par Vatican News, – a lancé un cocktail Molotov à l’intérieur de la cathédrale de Managua, la capitale du Nicaragua, provoquant l’incendie d’une de ses chapelles. Avant de lancer le projectile incendiaire, l’homme a dit à haute voix : “Je viens au sang du Christ”, c’est-à-dire au crucifix intitulé “Sang du Christ” situé dans la chapelle du même nom, visiblement la cible de l’attaque. Le diocèse a indiqué que le précieux crucifix en bois vieux de près de quatre siècles et vénéré par les catholiques du pays est aujourd’hui “totalement calciné”.
Un “acte terroriste”
L’archidiocèse de Managua a qualifié l’attentat d’ “acte de sacrilège et de blasphème, à condamner absolument” et a appelé à la prière contre les forces du mal. Quant au cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de la capitale du Nicaragua, il a dénoncé un “acte terroriste” contre la pratique de la foi catholique dans le pays. Les catholiques nicaraguayens ont également reçu le soutien du pape durant la prière de l’Angélus, au Vatican, ce dimanche 2 août. Le souverain pontife a adressé ses pensées et ses prières au “peuple du Nicaragua, qui se désole de l’attaque de la cathédrale de Managua, sévèrement endommagée, presque détruite”.
Cet acte de vandalisme intervient dans une période de grande violence et dans un contexte de tensions entre l’Église et les autorités du pays à la suite de l’annulation de plusieurs célébrations religieuses, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
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