Interpellé une première fois puis remis en liberté, le bénévole du diocèse de Loire-Atlantique, un Rwandais âgé de 39 ans, a reconnu avoir allumé trois feux distincts dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes le 18 juillet.Nouveau rebondissement dans l’enquête sur l’incendie qui a détruit partiellement la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes samedi 18 juillet. Le bénévole du diocèse qui avait été interpellé le jour même dans le courant de l’après-midi, placé n garde à vue puis libéré “sans aucune poursuite” dès le lendemain a été de nouveau placé en garde à vue dans la nuit de samedi à dimanche pour “destructions et dégradations par incendie”, a annoncé le procureur de la République de Nantes, le 26 juillet. “Il a reconnu dans la nuit devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie de la cathédrale“, a-t-il indiqué à Ouest-France.
Cet homme, un ressortissant Rwandais de 39 ans, “suivi et hébergé par le diocèse, comme d’autres hommes », « était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir”. “Mon client a coopéré“, a confirmé à Ouest-France Quentin Chabert, avocat du mis en examen. “Il regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd’hui rongé par le remords et dépassé par l’ampleur qu’ont pris les événements“.
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Il encourt pour cette infraction “une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende”, a ajouté le procureur. Pour mémoire, l’édifice, de style gothique flamboyant, a subi de nombreux dommages : le grand orgue, foyer principal de l’incendie, a été entièrement détruit ainsi que le tableau d’Hippolyte Flandrin, Saint Clair guérissant les aveugles. L’incendie a également calciné une partie des stalles du chœur ainsi que les vitraux de la grande verrière, dont quelques morceaux ont été ramassés.