En Chine, une veuve d’une soixantaine d’années aurait vu ses allocations supprimées pour avoir refusé d’ôter des images chrétiennes de chez elle. Elle a perdu ses allocations pour avoir refusé d’enlever des images chrétiennes de son domicile. Bitter Winter, quotidien spécialisé sur la question de la liberté de religion et des droits de l’homme en Chine, rapporte cette histoire édifiante qui a eu lieu à Fuzhou, dans la province de Jiangxi, qui compte de nombreux chrétiens. Une veuve catholique âgée d’une soixantaine d’années aurait perdu sa pension pour avoir refusé de renier sa foi. Elle recevait l’équivalent de 35 dollars par mois environ de la part du gouvernement depuis la mort de son époux en 2018. À la fin de l’année 2019, les autorités locales l’ont menacée de lui enlever cet argent si elle ne retirait pas les images du Christ qu’elle gardait chez elle. Puisqu’elle refusait d’obtempérer, sa pension lui a effectivement été supprimée. Impuissante, la veuve confiait au quotidien que la persécution religieuse rendait la vie de foi compliquée .
Ce phénomène est malheureusement loin d’être isolé. De nombreux autres témoins se sont livrés à Bitter Winter, témoignant des pressions exercées par les autorités afin qu’ils retirent les symboles religieux de chez eux. Déjà, en 2017, Pékin interdisait les symboles chrétiens dans les maisons de la province de Jiangxi sous prétexte d’une campagne du gouvernement visant à “réduire la pauvreté”. Les mesures de répression anti-chrétienne se poursuivent. En moins de trois mois, plus de 500 croix appartenant à des églises chrétiennes ont ainsi été enlevées dans la province de l’Anhui. La situation des chrétiens de Chine reste préoccupante.
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