Durant huit semaines, les Français ont vécu au ralenti, confinés chez eux, contraints parfois de suspendre leurs activités et de modifier leurs organisations. Certains en ont profité pour se tourner vers les autres de mille et une façons. Le monde d’après n’aurait-il pas été initié dès le confinement ? Pendant huit semaines, des hommes et des femmes se sont levés : des soignants, qui se sont mis au service des malades, mais aussi des milliers d’anonymes qui se sont donnés corps et âme pour améliorer le sort de leurs prochains.
À l’image d’Elizabeth, qui s’est lancée dans de l’accompagnement à la scolarité ; de Constance, qui a mis sa plume au service des personnes âgées ; de Brigitte, qui a offert chouquettes et sourires à des hommes de la rue, ou encore d’Anne-Laure, qui s’est mise en lien avec Simone, de soixante ans son aînée… Certains étaient déjà de vieux baroudeurs de l’engagement, d’autres ont découvert la richesse du service à cette occasion.