Le 18 mai, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Jean Paul II, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a décidé d’inscrire sainte Faustine, religieuse polonaise, appelée la messagère de la Divine miséricorde, dans le calendrier liturgique romain. Ce calendrier indique les dates de toutes les solennités, fêtes et mémoires obligatoires et facultatives dans le rite romain de l’Église catholique. Les solennités priment sur les fêtes, qui ont plus d’importance que les mémoires.
La coïncidence entre la date du décret publiée avec l’accord du pape François et celle du 100ème anniversaire de la naissance de Jean Paul II, peut être certainement considérée comme un signe de gratitude et d’hommage au pape polonais. Son enseignement spirituel centré sur la Miséricorde divine est un thème spirituel très important également pour le pape argentin :
Sainte Faustine ((1905-1938) une religieuse et mystique polonaise, fut dans les années 1930 la destinataire de révélations privées de la part de Jésus sur la Miséricorde divine. Le Christ lui est apparu pour lui demander de dédier un jour à sa Divine Miséricorde : "Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde".
Tout au long de sa vie religieuse, sainte Faustine s’efforce de transmettre le message de la Miséricorde divine que lui enseigne Jésus. Personne autour d’elle, en dehors de ses supérieurs et de son confesseur, n’est au courant de ses révélations et de son intense vie mystique. Pour sainte Faustine Kowalska, la clé pour apprendre à aimer et à pardonner autant l’autre que soi-même se trouve dans la miséricorde divine. Celle qui ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais bien à sa faiblesse et à sa pauvreté.
Dans son Petit Journal, la mystique polonaise insiste sur l’importance de "proclamer et demander la miséricorde divine pour le monde entier". Cette spiritualité propre à sainte Faustine a donné lieu au culte spécifique à la Divine Miséricorde. Le jour de la canonisation, le 30 avril 2000, Jean Paul II a ainsi institué la fête de la Divine Miséricorde le premier dimanche après Pâques.