Ils avaient prévu de marcher jusqu’à Chartres pour porter la prière de tous aux pieds de la Vierge Marie ce dimanche. Mais si la préfète d’Eure-et-Loir l’a interdit, l’appel à l’espérance lancé par le père Michel Gitton dans le manifeste de Chartres, signé par une quinzaine de personnalités, demeure.C’est un projet d’espérance qu’a initié le père Michel Gitton, fondateur de la communauté Aïn-Karem, fin avril en rédigeant le manifeste de Chartres. “Devant les malheurs qui frappent notre pays et le monde […] devant la pandémie qui immobilise nos forces et nous laisse dans une attente impuissante, devant la tristesse d’une Église désolée qui ne peut même plus s’occuper de ses enfants, nous mettons toute notre confiance en Dieu et dans l’intercession de la Sainte Vierge Marie”, écrit-il en préambule.
Signé par une quinzaine de personnalités dont l’évêque de Chartres, Mgr Christory, l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Rey, le philosophe Rémi Brague ou encore Marie-Hélène Mathieu, fondatrice de Foi et Lumière, ce manifeste est le point de départ “d’une dynamique de réflexion et de prière”, assure à Aleteia le père Gitton. “Nous avions prévu qu’un groupe de pèlerins se rendent à la cathédrale de Chartres dimanche 17 mai afin de déposer aux pieds de la Vierge nos prières malheureusement la préfète d’Eure-et-Loir a formellement interdit la chose et a demandé a l’évêque de n’accepter personne dans la cathédrale en ce sens”, regrette-t-il.
Réfléchir autour de l’espérance
Malgré la déception de ne pouvoir réaliser ce projet, le père Michel Gitton se félicite “de développement virtuel du pèlerinage qui s’est fait autour du thème de l’espérance”, explique-t-il. Quelque 350 personnes ont ainsi réfléchit ensemble à ce que cela signifiait et à la manière dont elle pouvait s’incarner dans la période qui s’ouvre.
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