L’Esprit Saint l’emporte sur les mères de famille ! Vestige d’un autre temps mais qui demeure toujours valable malgré une République qui revendique haut et fort sa laïcité : la fête des mères et la Pentecôte tombant toutes deux le dimanche 31 mai, c’est la Pentecôte qui a la priorité, la fête des mères se trouvant reportée une semaine plus tard, au dimanche 7 juin, selon l’alinéa 2 de la loi n°50-577 promulguée par le Président de la Quatrième République, Vincent Auriol.
La Pentecôte, qui célèbre la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième ») clôt le temps pascal et intervient le septième dimanche après Pâques.
La fête des mères, instituée le 25 mai 1941 mais traduite dans la loi le 24 mai 1950 par Vincent Auriol, est fixée au dernier dimanche de mai. A une exception près... Le texte de loi précise en effet que si cette date coïncide avec la Pentecôte, alors la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin. La loi n°50-577 du 24 mai 1950 relative à la Fête des mères et publiée le lendemain au Journal Officiel dispose en effet que « la Fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai ; si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des mères a lieu le premier dimanche de juin ».