La Conférence des Évêques de France (CEF) annoncé mardi le départ du Père Thierry Magnin, son porte-parole, deux ans avant l’échéance de son mandat.“Un tourbillon qui ne finit jamais”, c’est ainsi que le Père Magnin décrit sa mission depuis un an de porte-parole de la Conférence des Évêques de France (CEF). Le prêtre, docteur en sciences physiques et docteur en théologie, confie à Aleteia la difficulté dans laquelle il se trouvait depuis sa prise de fonction. “Je passe mon temps d’un sujet à l’autre, sans pouvoir en approfondir aucun, ce qui est douloureux pour le chercheur que je suis. Je rencontre aussi énormément de gens, c’est passionnant, mais je n’ai jamais le temps d’approfondir ces relations ni de jouer mon rôle de pasteur”.
L’ancien directeur de l’Ucly de Lyon, habitué aux emplois du temps chronophages, aspire aujourd’hui à “plus de sérénité”. Il assure qu’il ne s’agit nullement d’une décision prise en raison de divergences de vues : “bien au contraire, je suis très reconnaissant aux membres de la CEF de comprendre et d’accepter ma décision personnelle”. Le Père Magnin doit continuer d’exercer ses fonctions jusqu’à l’été. Il n’émet qu’un seul souhait, du haut de ses 67 ans, “que mon successeur soit plus jeune !”
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