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À Paris, des femmes victimes de la traite humaine cousent pour les soignants

Six femmes de l'atelier Bakhita participent à la confection de blouses à l'intention des soignants de divers établissements parisiens.

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 06/05/20
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L’atelier Bakhita, qui forme des femmes victimes de prostitution à la couture, a rouvert ses portes ce mardi afin de confectionner des blouses pour les soignants.Leurs machines à coudre reprennent du service. Six femmes de l’atelier Bakhita ont rejoint mardi les Cousettes, un réseau de bénévoles mis en place par le Vicariat pour la Solidarité du diocèse de Paris, qui confectionne des blouses pour les soignants de l’hôpital et des Ehpad.

L’atelier Bakhita, monté il y a trois ans par l’association Aux captifs, la libération, accompagne des personnes de la rue. Chaque semaine, un petit groupe de femmes en situation de prostitution plonge ainsi dans les patrons, métiers à broder et bobines de fil afin de découvrir le monde de la couture. Depuis une semaine, six de ses membres se retrouvent chaque jour dans leur local de Ménilmontant (20e arrondissement) pour mettre leurs talents et leurs compétences au service de ceux qui prennent soin des autres.



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