Une enquête publiée ce mardi 5 mai révèle l’impact du confinement sur la vie affective des Français.Tandis que l’image des Chinois se précipitant dans les bureaux de l’administration après des semaines de confinement pour demander le divorce hantait les esprits, il semble que les couples français aient traversé l’épreuve de la promiscuité forcée avec un peu plus de sérénité et de résilience. Un sondage réalisé par l’Ifop fin avril auprès de 3.000 personnes dresse l’état des lieux de l’impact du confinement sur la vie sexuelle et affective des Français.
Ce qui réjouit
Alors que plusieurs médias se complaisent à titrer tristement qu’ « après le confinement, un couple sur dix va prendre ses distances », il convient également de souligner que pour près d’un tiers des personnes en couple, le confinement a contribué à l’épanouissement de leur relation. En effet, 30% des sondés déclarent que cette période les a rapprochés de leur conjoint. En outre, pour la très grande majorité d’entre eux (90%), et ce malgré les tensions liées notamment à la répartition des tâches ménagères et l’éducation des enfants, ces semaines n’auront pas eu d’incidence négative sur leur couple.
Ce qui attriste
Cependant, il est vrai que pour 10% des couples, le confinement a exacerbé les tensions et les a éloignés. Une tendance qui s’observe « plutôt chez les jeunes couples, sans doute les plus fragiles », explique François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualité à l’institut de sondage. « Pour eux, le confinement a été un poison et non un ciment ». Néanmoins, l’étude précise que parmi les 11% des Français qui souhaitent prendre des distances avec leur conjoint à l’issue du confinement, 7% le feraient de manière provisoire, histoire de souffler, et 4% rompraient de manière définitive.
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