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La crise n’est pas “le moment de faire des changements [mais] le moment de la fidélité”

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I.Media - publié le 02/05/20
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La crise n’est pas “le moment de faire des changements [mais] le moment de la fidélité”, a déclaré le pape François lors de sa messe à la Résidence Sainte-Marthe au Vatican le 2 mai 2020. Dans ces périodes, il faut “faire confiance au Maître”, a-t-il affirmé.Dans son homélie ce samedi, le successeur de Pierre a souligné que les temps de l’Eglise primitive ont aussi été des “temps de crises”, qui sont toujours des “moments de choix”. Il a rappelé comment certains disciples, dont ceux d’Emmaüs, ont abandonné leurs certitudes face aux difficultés.

Face aux tribulations, il faut “faire confiance au Maître” et être “très ferme” dans sa foi. “Dans les moments de crise, il faut de la persévérance, du silence, a-t-il ajouté, rester là où nous sommes, toujours. Ce n’est pas le moment de faire des changements. C’est le moment de la fidélité”.



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Les chrétiens doivent apprendre à gérer les moments de paix comme ceux de crise, a insisté le pontife, et être fidèles à leurs engagements. Pour illustrer cette idée, le 266e pape a rapporté un dicton argentin qui dit : “quand tu montes à cheval et que tu dois traverser une rivière, s’il-te-plaît, ne change pas de cheval au milieu de la rivière”.

La crise est le moment “de la fidélité à Dieu”, et donc de la conversion. Pour celui qui la surmonte, c’est “comme passer par le feu pour devenir fort”, a expliqué l’évêque de Rome. Les chrétiens doivent donc apprendre à gérer les moments de paix comme ceux de crise, a-t-il insisté, et être fidèles à leurs engagements.

L’unité est supérieure au conflit

Le pape François avait commencé sa messe par une intention de prière pour les dirigeants politiques, dont le “travail n’est pas facile”. Il leur a rappelé que pour le bien du peuple, il faut savoir mettre de côté ses différents, “car l’unité est supérieure au conflit”.

Le pape a aussi salué une initiative, celle des “madrugadores”, ce qui veut dire en espagnol les lève-tôt. Ces derniers qui choisissent de prier tôt le matin, étaient 300 ce matin à prier avec le pontife.

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