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En mai, apprendre à marcher sur le chemin de la sainteté avec la Vierge Marie

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Anne-Catherine Jova - Hozana - publié le 01/05/20
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Du quatre pattes aux premiers pas, c’est à force de confiance et de bras tendus que la mère apprend à son enfant à marcher. Pourquoi ne serait-ce pas la même chose dans la vie spirituelle ? En ce mois de mai, découvrons cette mère qui nous prend dans ses bras pour nous conduire jusqu’au Père. Apprendre à marcher vers Dieu en suivant doucement et tendrement l’apprentissage de la Vierge Marie, voilà ce à quoi nous invite la Fraternité missionnaire de Marie, mère des apôtres en ce mois de mai. Cette jeune communauté du diocèse de Fréjus-Toulon s’est choisie pour éducatrice la Vierge Marie. Plus encore, ces frères et sœurs la choisissent pour Mère dans leurs missions d’apostolat et de vie contemplative. Car, « si Jésus, cloué sur le bois de la croix, nous confie sa mère, c’est bien parce qu’Il sait combien nous en avons besoin » affirme joyeusement Sœur Maylis, membre de cette fraternité. Comment se faire enfant et apprendre à marcher sur le chemin de sainteté guidé par la Vierge Marie ? 

Le premier pas, c’est de s’inscrire à la communauté de prière qu’ils animent. Les membres de cette fraternité proposent un itinéraire tout simple : méditer, prier, agir. C’est se mettre debout et laisser éclore cet appel incessant à la sainteté. Qu’on soit petit ou grand, jeune ou vieux, baptisé ou non, on a tous mis, un jour, un pied devant l’autre. La sainteté, c’est la même chose. Aujourd’hui, le Christ dit : « lève-toi et marche » (Jean 5, 1-13). La Vierge Marie nous prend par la main. Le premier pas, c’est donc d’accepter ce désir de se lever, c’est accepter cette soif immense de sainteté.

« Si ta prière ne te change pas, change ta prière »

Puis, il s’agit de trouver un équilibre. Le tout-petit, une fois debout, vacille sur ses jeunes jambes. Alors, chaque jour du mois de mai, cette communauté apprend à s’appuyer sur la Vierge Marie. Sœur Maylis témoigne de sa confiance aimante en la Vierge : « Elle qui est toujours là sans qu’on le sache, j’aimerais tellement qu’on redécouvre ensemble combien elle est bonne pour nous ». Comment lui ouvre-t-on son cœur ? Ce parcours invite justement à déposer aux pieds de la Vierge Marie un aspect de sa vie. Verser dans son cœur immaculé les soucis, les craintes, les angoisses mais aussi les réussites, les fiertés, les talents donne l’équilibre. Plus léger de soi-même, plus attaché à la Vierge Marie, il devient alors plus facile de mettre un pied devant l’autre sur ce chemin de sainteté. 

Ainsi consacré à la Mère de Dieu, le chrétien avance un pied. Concrètement, comment cela est-il possible ? La Fraternité missionnaire de Marie propose une démarche incarnée au quotidien. « Si ta prière ne te change pas, change ta prière » répète Sœur Maylis pleine d’enthousiasme. Mi-mai, on aura appris à poser un pardon, vrai et humble, à une personne pour qui on a de la rancœur. Quelques jours plus tard, toujours appuyé sur le cœur de Marie, on apprend à dire « je t’aime », tout simplement, à quelqu’un qui compte pour soi. Et à la fin du mois de mai, on aura compris que la sainteté, c’est aujourd’hui, avec et par Marie.  

 

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