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Voici comment célébrer, à la maison, le vendredi 24 avril 2020

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La rédaction d'Aleteia - publié le 22/04/20
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La célébration de Pâques se développe au long des sept semaines à venir, que va couronner la Pentecôte. Jusqu’à la fin du confinement, Aleteia vous propose de sanctifier tous les jours du temps pascal, à la maison, par une célébration quotidienne de la Parole de Dieu.

Avec le concours de la revue Magnificat.

Mode d’emploi :

  • Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes.
  • Si l’on est seul, il est préférable de lire simplement les lectures et les prières qui figurent dans la célébration proposée.
  • Cette célébration est particulièrement adaptée dans un cadre familial, amical et de voisinage. Dans tous les cas, on veillera à respecter strictement les mesures barrières.
  • On place le nombre de chaises nécessaires devant un coin prière, en respectant la distance d’un mètre cinquante entre chacune.
  • On allume une ou plusieurs bougies, que l’on place sur un support non combustible (bougeoirs, petites assiettes en porcelaine) et que l’on n’omet pas d’éteindre à la fin de la célébration.
  • On met des fleurs et des décorations en signe d’allégresse : la fête de Pâques continue !
  • Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
  • On désigne la personne qui va guider la prière. Celle-ci gèrera aussi la longueur des temps de silence. On désigne un lecteur.


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Lire aussi :
Les six étapes à suivre pour recevoir la communion spirituelle

* * *

JEUDI DE LA 2e SEMAINE DE PÂQUES

Célébration de la Parole

« L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

 

* * *

 

Tous sont assis.

Celui qui guide la célébration prend la parole :

 

Frères et Sœurs,

à cause des mesures de confinement,

nous sommes empêchés de nous rassembler en nos églises,

pour rendre à Dieu le culte qui lui est dû,

et notamment pour participer à la célébration de l’Eucharistie.

Néanmoins, nous savons que le Christ Jésus

est bien présent au milieu de nous

lorsque nous nous réunissons pour prier en son Nom.

Et nous croyons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,

c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.

Sa parole est alors une vraie nourriture pour notre vie.

C’est pourquoi nous allons participer

à cette célébration de la parole,

en promettant au Christ Jésus de faire fructifier

dans toute notre vie les grâces

que nous offre le temps pascal,

afin que nous ayons part à son triomphe

sur les puissances du mal et de la mort.

Pause

Ô Jésus, voici que nous sommes empêchés

de célébrer ta résurrection

en perpétuant en ce jour l’offrande de ta vie,

par la célébration de l’Eucharistie :

plus que jamais, tu nous demandes de l’actualiser,

en nous aimant les uns les autres

comme tu nous as aimés.

 

Après 3 mn de silence, tous lèvent et se signent en disant :

 

℣. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

 

Celui qui guide la célébration poursuit:

 

Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu
et pour qu’elle nous guérisse,
nous nous reconnaissons pécheurs.

 

On dit ensuite le rite pénitentiel :

 

℣. Seigneur, accorde-nous ton pardon.

℟. Nous avons péché contre toi.

℣. Montre-nous ta miséricorde.

℟. Et nous serons sauvés.

℣. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

℟. Amen.

 

On dit ou on chante :

 

℣. Seigneur, prends pitié.

℟. Seigneur, prends pitié.

℣. Ô Christ, prends pitié

℟. Ô Christ, prends pitié

℣. Seigneur, prends pitié.

℟. Seigneur, prends pitié.

 

PRIÈRE

 

Celui qui guide dit la prière d’ouverture :

 

Dieu éternel et tout-puissant,

Toi que nous pouvons déjà appeler notre Père,

Fais grandir en nos cœur l’esprit filial,

Afin que nous soyons capable d’entrer un jour

En possession de l’héritage qui nous est promis.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.

℟. Amen

 

PREMIÈRE LECTURE

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 5, 34-42)

En ces jours-là,
comme les Apôtres étaient en train de comparaître
devant le Conseil suprême,
intervint un pharisien nommé Gamaliel,
docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple.
Il ordonna de les faire sortir un instant, puis il dit :
« Vous, Israélites,
prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là.
Il y a un certain temps, se leva Theudas
qui prétendait être quelqu’un,
et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ;
il a été supprimé,
et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, à l’époque du recensement,
se leva Judas le Galiléen
qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui.
Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés.
Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis :
ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les.
En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes,
elle tombera. Mais si elle vient de Dieu,
vous ne pourrez pas les faire tomber.
Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. »
Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
ils rappelèrent alors les Apôtres
et, après les avoir fait fouetter,
ils leur interdirent de parler au nom de Jésus,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons,
sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle :
le Christ, c’est Jésus.

℣. Parole du Seigneur.

℟. Nous rendons grâce à Dieu.

 

PSAUME

(26, 1, 4, 13-14)

 

℟. J’ai demandé une chose au Seigneur :
habiter sa maison.

ou :

℟. Alléluia !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ? ℟.

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.
℟.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
℟.

ÉVANGILE

 

℟. Alléluia. Alléluia.
℣. L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
℟. Alléluia.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 6, 1-15)

En ce temps-là,
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée,
le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait,
parce qu’elle avait vu les signes
qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne,
et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux
et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe :
« Où pourrions- nous acheter du pain
pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve,
car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce,
il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim,
il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus,
pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers
avec les morceaux des cinq pains d’orge,
restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

À la vue du signe que Jésus avait accompli,
les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé,
celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever
pour faire de lui leur roi ;
alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

Aucune acclamation ne conclut la lecture.

Tous s’assoient et le Conducteur redit lentement,

comme en écho lointain :

 

Au plus profond de notre cœur,

laissons résonner la parole de Jésus

que l’Église nous propose en ce jour :

 

« L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

 

On garde 5 mn de silence pour une méditation personnelle.

Celui qui guide la célébration marque la fin du temps de silence. Il invite alors tout le monde à se lever et il introduit à la prière dominicale:

Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :

On dit ou on chante le Notre Père :

℟. Notre Père…

Et on enchaîne immédiatement :

℟. Car c’est à toi…

Puis le Celui qui guide invite au partage de la paix :

Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.

 

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres, tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres. Puis, on s’assied.

 

COMMUNION SPIRITUELLE

Celui qui guide la célébration dit :

Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle faute de messe, le pape François, nous invite instamment à pratiquer la communion spirituelle, appelée aussi “communion de désir”.

Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”. La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité, et sur notre désir d’y communier malgré tout.

Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.

 

Pause

 

Au plus profond de notre cœur,

laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,

dans la communion sacramentelle,

et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,

en aimant les autres comme il nous a aimés.

 

On reste en silence pendant 3 minutes pour un cœur à cœur avec le Christ Jésus

Vous trouverez en cliquant ici plusieurs exemples de prières de communion spirituelle.

Voici celle que récite chaque matin le pape François :

« À tes pieds, ô mon Jésus,
je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme
dans son néant et Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour,
désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort.
Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »

 

On peut chanter un cantique d’action de grâce.

On se met debout.

On dit tous ensemble la prière suivante :

℟. Père très aimant,

que la grâce du mystère pascal abonde

et fructifie en nous ;

tu nous as mis sur le chemin du Ciel ;

aide-nous à répondre à ton amour.

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen

 

BÉNÉDICTION

 

Celui qui guide la célébration, les mains jointes dit, au nom de tous, la formule de bénédiction :

 

℣. Par l’intercession de saint N. [patron de la paroisse ou du pays],

de tous les saints et saintes de Dieu,

Que le Dieu de la persévérance et du courage

nous donne de manifester par toute notre vie

l’esprit de sacrifice, de compassion et d’amour du Christ Jésus.

Ainsi, dans la communion de l’Esprit Saint,

nous rendrons gloire à Dieu,

le Père de notre Seigneur Jésus Christ,

pour les siècles des siècles !

℟. Amen.

 

Tous ensemble, tournés vers la croix et les mains jointes, on appelle la Bénédiction du Seigneur :

 

Et tous ensemble les mains jointes :

 

℟. Et que la grâce de Dieu descende sur nous

et y demeure à jamais. Amen.

 

Tous se signent. Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants.

Pour conclure la célébration, on peut chanter le Regina Caeli, ou tout autre chant connu à la Vierge Marie à tonalité joyeuse.

 

Regína caéli, lætáre, Allelúia!
Quia quem meruísti portáre, Allelúia!
Resurréxit, sicut dixit, Allelúia!
Ora pro nóbis Déum, Allelúia!

Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia !
car le Seigneur que tu as porté, Alléluia !
est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia !
Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia !

 

* * *

 

Pour continuer de sanctifier ce jour, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ; ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir de ce jour, que l’on trouvera ici.

Tout au long du temps pascal, Aleteia vous proposera des formules quotidiennes de célébration, afin vous aider à sanctifier chaque jour, pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.

Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, bien d’autres ressources sur Aleteia et sur le site Magnificat.

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