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Manu Dibango, le saxophoniste qui regrettait que l’Occident ne croit plus en rien

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Concert de Manu Dibango au festival Les Escales, Saint-Nazaire, juillet 2019.

Agnès Pinard Legry - publié le 24/03/20

Saxophoniste de légende, Manu Dibango est mort du covid-19 ce mardi 24 mars à l’âge de 86 ans. Géant de la musique africaine, il n’hésitait pas à évoquer sa foi chrétienne autant que sa passion pour la musique.« Chers parents, chers amis, chers fans, une voix s’élève au lointain… » Dans un court message publié sur les réseaux sociaux mardi 24 mars, la famille de Manu Dibango, saxophoniste et légende de l’afro-jazz, a annoncé le décès du musicien, victime du covid-19. Il est la première personnalité mondiale à mourir du coronavirus.

Auteur d’un des plus grands tubes planétaires de la musique world, Soul Makossa (1972), Manu Dibango était une personnalité chaleureuse qui n’hésitait pas à parler de ce qu’il aimait, la musique, et de sa foi chrétienne. Il le faisait en musique lorsqu’il interprétait Sango Yesu Cristo, un hymne religieux populaire.

 

Il l’a également fait dans son autobiographie Trois Kilos de café et, d’une manière détonante, dans une interview accordée à Paris Match en 2019. « J’ai toujours été croyant », assurait-t-il. « En Occident, plus personne ne va à l’église. On a tué Jésus une seconde fois. On ne croit plus en rien. La spiritualité qui a permis aux peuples chrétiens de bâtir des cathédrales n’est plus là. A la place, il y a Bouygues ! Tu peux tout acheter, et quand tu as tout acheté, tu veux encore ».

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