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Voici comment célébrer, à la maison, le 4e dimanche de Carême

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Dans les jours et les semaines à venir, nombre d’entre nous serons légitimement empêchés de participer à la messe dominicale. C’est pourquoi, Aleteia se mobilise pour vous proposer, avec le concours de la revue Magnificat, de sanctifier ce 4e dimanche de Carême, par une célébration de la Parole de Dieu.

Dans les jours et les semaines à venir, nombre d’entre nous serons légitimement empêchés de participer à la messe dominicale. C’est pourquoi, Aleteia se mobilise pour vous proposer, avec le concours de la revue Magnificat, de sanctifier ce 4e dimanche de Carême, par une célébration de la Parole de Dieu.


Mode d’emploi pour sanctifier ce dimanche


  • Si l’on est seul, il est préférable de lire simplement les lectures et les oraisons de la messe de ce dimanche dans son missel ou de suivre la messe à la télévision.
  • Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes.
  • Elle peut avoir lieu du samedi soir (vigile du dimanche) au dimanche soir. Le matin du dimanche demeure le moment le plus approprié.
  • On place le nombre de chaises nécessaires devant un coin prière.
  • Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
  • On allume une ou plusieurs bougies, que l’on place sur un support non combustible.
  • Si l’on a un jardin, on cueille quelques fleurs dont la présence est particulièrement indiquée, en vue de la joie de Pâques.
  • On désigne la personne qui va conduire la prière
  • Le Conducteur est aussi celui qui gère la longueur des temps de silence.
  • On désigne des lecteurs pour les lectures.
  • On prépare à l’avance la Prière universelle (Aleteia vous en propose) et on désigne la personne qui va la dire.
  • On peut préparer des chants appropriés.

 

* * *

Dimanche de Laetare

Célébration de la Parole

« Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres. »

* * *

 

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole :

Frères et sœurs,
Ce [matin], en ce 4e dimanche de Carême,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à la célébration de l’Eucharistie.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons
pour prier en son Nom,
le Christ Jésus est présent au milieu de nous.
Et nous croyons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu  lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors une vraie nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble,
en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Pause

Ce 4e dimanche de carême est aussi appelé
dimanche de Laetare parce que la Prière d’ouverture
commence par le passage d’Isaïe :

« Réjouissez-vous (Laetare en latin) avec Jérusalem,
exultez à cause d’elle, vous qui l’aimez. »

Au mi-chemin du temps de pénitence du carême,
voici que l’Eglise nous invite a faire une pause,
pour déjà en discerner le but : la joie parfaite de Pâques,
et déjà en savourer l’avant-goût.

Pause

Frères et sœurs,
au cœur de nos tribulations,
au plus profond de nos épreuves,
voici que l’Eglise nous invite à en contempler
et à en désirer la fin ultime :
la résurrection bienheureuse qui nous est promise
par Jésus le Christ notre Sauveur,
avec lui et en lui.
Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs,
en faisant silence.

 

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant :

℣.: Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
℟. Amen.

 

Le Conducteur poursuit :

Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu
et pour qu’elle nous guérisse,
nous nous reconnaissons pécheurs.

 

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple :

℣.: Seigneur, accorde-nous ton pardon.
℟. Nous avons péché contre toi.
℣.: Montre-nous ta miséricorde.
℟. Et nous serons sauvés.
℣.: Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ;
qu’il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle.
℟. Amen.

On dit ou on chante :

℣.: Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
℣.: Ô Christ, prends pitié
℟. Ô Christ, prends pitié
℣.: Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.

 

Le Conducteur dit l’oraison :

Réjouissez-vous avec Jérusalem,
exultez à cause d’elle, vous qui l’aimez !
Avec elle, soyez pleins d’allégresse,
vous tous qui portez son deuil !
Ainsi vous serez nourris et rassasiés de l’abondance de sa joie.
℟. Amen.

 

On prend les lectures de la messe de ce 4e dimanche de Carême.

Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

 

PREMIÈRE LECTURE
David reçoit l’onction comme roi d’Israël

 

Lecture du premier livre de Samuel (1 S 16, 1b.6-7.10-13a)

En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel :
« Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem,
car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit :
« Sûrement, c’est lui le messie,

lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
Mais le Seigneur dit à Samuel :
« Ne considère pas son apparence ni sa haute taille,
car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence,
mais le Seigneur regarde le cœur. »
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? »
Jessé répondit :
« Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« Envoie-le chercher :
nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
Jessé le fit donc venir :
le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
Samuel prit la corne pleine d’huile,
et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.

℣.: Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.

 

Celui qui est chargé de faire la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

 

PSAUME
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

 

℣.: Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. ℟.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer. ℟.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom. ℟.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure. ℟.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante. ℟.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours. ℟.

 

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout.

 

DEUXIÈME LECTURE (Ep 5, 8-14)
« Relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera »

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
autrefois, vous étiez ténèbres ;
maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ;
conduisez-vous comme des enfants de lumière
– or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres,
elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
et tout ce qui devient manifeste est lumière.
C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors,
relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

℣.: Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.

 

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.

℣.: Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! ℟.
℣.: Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
℟. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu.

S’il y a de jeunes enfants, on peut ne lire que la lecture brève.

Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété :

 

ÉVANGILE (Jn 9, 1-41)
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait »

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, en sortant du Temple,
Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance.

Arrêt de la lecture brève
Ses disciples l’interrogèrent :
« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit :
« Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé,
tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
Aussi longtemps que je suis dans le monde,
je suis la lumière du monde. »

Reprise de la lecture brève
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant – dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se te nait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. »
Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait : « C’est bien moi. »

Arrêt de la lecture brève
Et on lui demandait :
« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,
il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’
J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? »
Il répondit : « Je ne sais pas. »

Reprise de la lecture brève
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux. À leur tour,
les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit : « C’est un prophète. »

Arrêt de la lecture brève
Or, les Juifs ne voulaient pas croire
que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
et leur demandèrent :
« Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ?
Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
Les parents répondirent :
« Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ;
et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus.
Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs.
En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord
pour exclure de leurs assemblées
tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
Voilà pourquoi les parents avaient dit :
« Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent
l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent :
« Rends gloire à Dieu !
Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien.
Mais il y a une chose que je sais :
j’étais aveugle, et à présent je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ?
Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ;
nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ;
mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs,
mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
Jamais encore on n’avait entendu dire
que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »

Reprise de la lecture brève
Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors :
« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :
que ceux qui ne voient pas puissent voir,
et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui
entendirent ces paroles et lui dirent :
« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit :
« Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ;
mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,
votre péché demeure. »

Aucune acclamation ne conclut la lecture.

Tous s’assoient et le Conducteur redit lentement, comme en écho lointain :

« Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ;
mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,
votre péché demeure. »

On garde 5 mn de silence pour une méditation personnelle et silencieuse.

Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter le commentaire de l’Évangile que vous propose le Père René-Luc, fondateur de CapMissio, l’école d’évangélisation de Montpellier.

 

 

Puis tous se lèvent et professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres :

Je crois en Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivant et les morts.
Je crois en l’esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.

 

PRIERE UNIVERSELLE

Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée, ou bien selon la formule suivante :

 

℣.: Ô notre Père, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre. ℟.

A notre pape François, à nos évêques, à nos prêtres,
envoie l’Esprit de piété : qu’en ces temps d’épreuve
ils demeurent, plus que jamais, les bons pasteurs
qui guident, d’abord par leur exemple,
tes enfants aux chemins de sainteté. ℟.

A nos gouvernants, envoie l’Esprit de conseil :
qu’ils fassent les bons choix pour le bien commun. ℟.

A nos chercheurs, envoie l’Esprit de science :
qu’ils trouvent les remèdes qui sauvent. ℟.

Au personnel soignant, envoie ton Esprit d’amour :
que soit transfiguré le don qu’ils font d’eux-mêmes
au service des autres. ℟.

Aux personnes malades envoie l’Esprit de force :
qu’elles aient le courage d’offrir leur passion,
en union avec l’eucharistie de ton Fils Jésus-Christ. ℟.

Envoie-nous enfin, l’Esprit de sagesse,
pour qu’en toutes circonstances,
nous adorions le dessein bienveillant de ta Providence ;
envoie-nous aussi l’Esprit d’intelligence,
pour que nous trouvions dans ta Parole les réponses à nos questions;
envoie-nous enfin l’Esprit de la crainte de Dieu
pour que nous demeurions fidèles à ton amour,
et ne redoutions que ce qui peut nous séparer de toi. ℟.

 

À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale :

Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :

 

On dit ou on chante le Notre Père :

℟. Notre Père…

 

Et on enchaîne immédiatement :

℟. Car c’est à toi…

 

Puis le Conducteur invite au partage de la paix :

Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.

 

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien , en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.

On s’assied.

 

COMMUNION SPIRITUELLE

 

Le  Conducteur dit :

Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle
faute de messe,
le pape saint Jean-Paul II, le pape émérite Benoît XVI et le pape François
nous invitent instamment à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier malgré tout.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête,
à fermer les yeux et à vous recueillir.

 

Silence

Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.

On reste en silence pendant 5 minutes pour un coeur à coeur avec le Christ Jésus.

On chante un cantique d’action de grâce.

On se met debout.

Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction : 

Par l’intercession de saint N. [patron de la communauté de paroisses ou de la paroisse ou du pays],
de tous les saints et saintes de Dieu,
Que le Dieu de la persévérance et du courage
nous donne de manifester par toute notre vie
l’esprit de sacrifice, de compassion et d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, dans la communion de l’Esprit Saint,
nous rendrons gloire à Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
pour les siècles des siècles !

℟. Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse Vierge Marie.

 

* * *

Pour continuer de sanctifier ce dimanche, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres dominicales en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir de ce dimanche.

Pour les prochains dimanches et la Semaine Sainte, Aleteia vous proposera des formules de plus en plus riches, afin de vous aider à continuer de célébrer, malgré tout, les temps forts de notre vie chrétienne, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.


Detalle de La curación del ciego de El Greco (año 1567, The Metropolitan Museum of Art, Nueva York)
Lire aussi :
Venez contempler l’Évangile de ce dimanche avec le Greco

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