Après bientôt 30 ans d’existence, l’Institut Catholique de Vendée (ICES) est passé de 250 étudiants à plus de 1.400. Basée à la Roche-sur-Yon, l’université dirigée par Éric de Labarre s’est fixé comme défi d’atteindre 2.000 élèves en 2025, tout en conservant un suivi personnalisé systématique.“Plus petit, mais plus grand” : en quelques années, cette formule est devenue une sorte de devise pour l’Institut Catholique de Vendée (ICES). Histoire, droit, science politique… Avec ses huit départements disciplinaires en licence et ses neuf masters, l’établissement a su convaincre un nombre d’étudiants en progression constante pour s’installer durablement dans le paysage universitaire français. En 1990, 250 élèves s’étaient inscris à l’ICES contre 1.400 en 2019. Les récents travaux d’agrandissements devraient permettre d’accueillir près de 2.000 élèves d’ici six ans.
Si le nombre d’étudiants augmente, pas question pour l’établissement de rompre avec le modèle qui fait sa réussite : des petites promotions, afin de s’assurer du suivi personnalisé de chaque élève. “L’ICES est un lieu dans lequel les étudiants se trouvent à l’aise (…), notamment parce qu’ils sont dans des petites promotions. La plus grosse d’entre elles compte 100 étudiants, mais plus généralement, elles sont comprises entre 20 et 50 étudiants”, affirme à Aleteia Éric de Labarre, président de l’Institut catholique de Vendée. Il assure que “dans le premier mois qui suit l’entrée des étudiants en Licence, ils sont systématiquement reçus par leur directeur de département”.
La dimension spirituelle dans l’ADN de l’ICES
En plus des formations universitaires, les étudiants reçoivent un accompagnement humain, qui comprend une dimension spirituelle. “Il n’y a aucune obligation, mais cette proposition est extrêmement explicite”, précise Éric de Labarre. Outre l’aumônerie, une chapelle est aménagée dans le foyer à disposition des premières années. Leur parrain de promotion en 2019 est d’ailleurs Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France. Lors de son discours de rentrée le 2 septembre dernier, cet ancien aumônier scout mettait les étudiants en garde : “Le travail qui n’est pas fait à cet âge-là, on en paie la facture durant toute sa vie ». Un écueil que l’ICES tente coûte que coûte d’éviter.
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