Lors de son déplacement à Jérusalem, Emmanuel Macron a annoncé, ce mercredi 22 janvier, la création d’un fonds de soutien pour les écoles chrétiennes au Moyen-Orient. « Les écoles chrétiennes au Moyen-Orient ont un rôle essentiel pour la francophonie, et donc les valeurs que porte la France, mais aussi pour la construction de la paix dans la région », explique à Aleteia Charles Personnaz, haut fonctionnaire et bénévole à l’Œuvre d’Orient, qui est l’auteur du rapport à l’origine de cette décision.« Dans cette région bousculée par les divisions, la place des chrétiens d’Orient est importante », a assuré Emmanuel Macron mercredi 22 janvier lors de son déplacement à Jérusalem. « Là où ils sont menacés, la vocation de la France est de les aider ». Le président de la République a ainsi annoncé la création d’un fonds de soutien pour les écoles chrétiennes au Moyen-Orient.
Dans cette région bousculée par les divisions, la place des chrétiens d’Orient est importante. Là où ils sont menacés, la vocation de la France est de les aider. Nous allons lancer un fond pour accompagner les écoles qui forment 400 000 jeunes à travers toute la région.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 22, 2020
« Francophones, ces écoles portent notre culture ainsi que les valeurs de la France, l’esprit critique et l’ouverture au monde. Mais elles construisent aussi la paix en faisant coexister en leur sein des élèves musulmans et chrétiens qui sont ainsi éduqués à l’égalité », indique à Aleteia Charles Personnaz, haut fonctionnaire et bénévole à l’Œuvre d’Orient, qui a réalisé et remis au président de la République début 2019 le rapport qu’il avait commandé sur le renforcement de l’action de la France dans la protection du patrimoine du Moyen-Orient et le soutien au réseau éducatif des communautés chrétiennes de la région.
Ce fonds, qui était une des recommandations du rapport, « marque le réengagement de la France et son soutien aux écoles chrétiennes qui scolarisent près de 400.000 enfants au Moyen-Orient », reprend Charles Personnaz. En réaffirmant que la France est du côté des écoles chrétiennes francophones au Moyen-Orient car elles sont porteuses d’un service public, l’État souhaite provoquer un effet d’entraînement auprès des collectivités territoriales, des mécénats d’entreprises… afin qu’ils se réengagent également. Concrètement ce fonds, dont le budget a été évalué dans le rapport à 1,5 millions d’euros, va permettre la formation de professeurs mais aussi l’envoi de volontaires pour maintenir le lien avec le monde francophone.
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