Le général Jean-Louis Georgelin, président de l’Établissement public pour la restauration de Notre-Dame, était auditionné ce mercredi 22 janvier par la commission de la Culture du Sénat. Il a promis de maintenir le cap des cinq ans, “même si ça ne veut pas dire que tout sera terminé”.“Je suis là pour que ça avance sans procrastination. Mon rôle est de faire la chasse à tout ce qui pourrait retarder le chantier par absence de mobilisation” : auditionné ce mercredi 22 janvier au Sénat, le général Georgelin a affiché sa détermination à maintenir le cap fixé par le président de la République. Dans cinq ans, a-t-il promis aux membres de la commission, “vous serez invités sur les prie-Dieu au Te Deum, (…) ce qui ne veut pas dire que tout sera terminé, loin de là”. Selon lui, “tout le monde considère que c’est un objectif possible”. L’ancien chef d’état-major des armées, chargé par Emmanuel Macron de piloter et d’encadrer le chantier de reconstruction de Notre-Dame, estime cependant qu’il ne faut pas faire “n’importe quoi” pour arriver aux cinq ans. “Nous travaillons pour les siècles”, a-t-il déclaré.
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Invité à faire un point sur l’avancée des travaux, Jean-Louis Georgelin a indiqué que le démontage de l’échafaudage débuterait mi-février. Cela devrait durer quatre mois. 40.000 pièces pour un poids de 200 tonnes doivent être démontées, dont la moitié à une hauteur de 40 mètres.
Concernant le financement des travaux, le général Georgelin a indiqué avoir reçu des promesses de dons de l’ordre d’un peu plus de 900 millions d’euros, provenant d’environ 335.000 donateurs. À ce stade, un peu plus de 180 millions d’euros ont été encaissés.
Enfin, au sujet de la flèche, le général a refusé de prendre parti, invoquant son “devoir de réserve”. Seule certitude à l’heure actuelle : “Une consultation aura lieu, mais nous n’avons pas arrêté la forme”.
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