Le pape François a rencontré ce jeudi 19 décembre les 33 réfugiés de l’île de Lesbos récemment pris en charge par le Vatican. Pour l’occasion, il a fait exposer un gilet de sauvetage “crucifié” à l’entrée du Vatican.“J’ai décidé d’exposer ce gilet de sauvetage, “crucifié”, pour rappeler à tous l’engagement impératif de sauver toute vie humaine, car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Le Seigneur nous demandera des comptes à l’heure du jugement” : c’est par un geste symbolique que le pape François a de nouveau mis en garde les chrétiens ce jeudi 19 décembre. Une croix portant un gilet de sauvetage en mémoire des réfugiés est désormais exposée au Vatican, dans un couloir reliant le palais apostolique à la cour du Belvédère. “Notre inaction est un péché !”, a-t-il martelé, avant de rappeler “l’engagement incontournable de l’Église à sauver les vies des migrants”.
J'ai décidé d'exposer ce gilet de sauvetage, "crucifié", pour rappeler à tous l'engagement impératif de sauver toute vie humaine, car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Le Seigneur nous demandera des comptes à l'heure du jugement. https://t.co/Fnp5deccIL pic.twitter.com/HmGRYBOyrG
— Pape François (@Pontifex_fr) December 20, 2019
Le Pape s’exprimait depuis le Palais apostolique, où il recevait les 33 migrants ramenés de Lesbos à sa demande le 4 décembre dernier par le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique. Ces migrants, pour la plupart Afghans de l’ethnie hazara, ont été pris en charge par le Saint-Siège, l’Aumônerie apostolique et la communauté de Sant’Egidio. C’est la même communauté qui avait assuré en 2016 le suivi des trois familles syriennes ramenées de l’île de Lesbos par le Saint-Père lui-même.