Dans cinq jours, c’est Noël ! Si pour une majorité la célébration de la naissance de Jésus est synonyme de joie, de festivités et de retrouvailles familiales, ce n’est pas nécessairement le cas de tout le monde. Certains en demeurent exclus. Cependant, il ne tient qu’à chacun d’entre nous de faire revivre la belle tradition de « la part du pauvre », afin de remédier à la solitude de quelques-uns. L'Évangile nous y invite clairement en ces termes : « Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles » (Rm 15, 1), et plus loin : « Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu » (Rm 15, 7). En 2014, le jour de Noël, le pape François avait tweeté : « Laissons une place libre à table : une place pour celui qui manque du nécessaire, celui qui est demeuré seul ». Belle idée, à laquelle on ne peut qu’acquiescer, mais sans forcément passer à l’action… Pistes pour dépasser ses propres barrières.
1Je ne connais personne qui soit seule !
Effectivement, peut-être que les vieilles tantes veuves de votre entourage sont déjà invitées par ailleurs. Cependant, on peut faire signe à une personne à laquelle on ne penserait pas spontanément. Quelqu’un que l’on croise à la messe, au cours de sport, dans l’escalier… Il faut se creuser un peu la tête, élargir son champ d’investigation ! Et si vraiment vous ne voyez pas qui autour de vous serait seul à Noël, adressez-vous à votre paroisse qui saura sans doute vous indiquer quelqu’un pour qui partager le repas de Noël sera une vraie joie.
2J’aimerais profiter de mes proches !
On imagine parfois qu’une personne en plus autour de la table ôtera un peu de notre disponibilité que l’on aimerait entière pour ceux que l’on aime. En réalité, pas nécessairement. Plus vous ouvrez votre porte, plus vous agrandissez votre cœur et vos proches sont les premiers à bénéficier de cette cascade d’amour et d’affection. En outre, avoir un invité « inhabituel » apporte une grande richesse, et donne une autre tournure aux conversations, aux attentions que l’on a les uns envers les autres. Entraînés dans ce mouvement d’accueil bienveillant, les cœurs s’ouvrent plus facilement.
3Je ne veux pas imposer ce choix à mes proches
On peut avoir envie d’accueillir une personne seule mais être paralysé par peur de la réaction de ses proches que l’on pense peu enclins à chambouler les traditions, qui plus est à Noël. Une bonne solution consiste simplement à demander leur avis. Peut-être serez-vous surpris !