Clément Frison-Roche, capitaine au sein du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, fait partie des treize soldats morts au Mali lundi 25 novembre. Marié et père d’une fillette de sept mois, il allait fêter ses 28 ans. À la différence de ses parents qui avaient respectivement intégré l’armée de l’Air et la Marine nationale, Clément Frison-Roche avait choisi l’armée de Terre. Nommé capitaine en juin dernier, le Mali était sa première opération extérieure. Lundi 25 novembre, il y est mort avec douze autres soldats dans la collision accidentelle de deux hélicoptères lors d’une opération de combat. Interrogé par La Croix, Benoît Frison-Roche, son père, assure qu’il était animé par « l’amour de la France et de la famille ».
« En tant que père, je pense à mon fils, à ma belle-fille et à ma petite-fille de 7 mois, Victoire, qui ne connaîtra pas son papa, et je suis effondré », a-t-il également confié. « En tant que catholique, je me console en pensant que Clément va retourner vers notre Père. Et en tant que citoyen, j’ajouterai que mon fils donne un exemple d’engagement complet, jusqu’au bout de sa vie, dont on aimerait que s’inspirent ceux qui sont aux manettes ».
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Le jeune officier, « passionné et exemplaire », se distinguait « par ses belles qualités humaines et ses très bonnes connaissances techniques », selon l’Armée de terre. Des qualités qu’il avait certainement développées chez les scouts unitaires de France (SUF) au sein du groupe Josemaria Escriva (47) dans lequel il a été éclaireur. Clément Frison-Roche allait fêter ses 28 ans début décembre.