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Les homélies, un merveilleux prétexte pour rire

Rachel Molinatti - publié le 15/11/19

« Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres ». Ces mots de Thomas More montrent bien que l’humour n’est absolument pas incompatible avec la vie du chrétien. Bien au contraire ! Aleteia vous propose quelques blagues sur les homélies des prêtres pour bien commencer le week-end, extraites du livre de Bruno Delaroche « Les perles des curés ».Attendue par certains, redoutée par d’autres, l’homélie est un moment phare de la messe. Elle “n’est pas une leçon”, lançait le pape François dans sa catéchèse du 7 février 2018. L’homélie n’est en effet ni un simple discours de circonstance, ni une conférence, ni une leçon, mais elle a vocation à transmettre les paroles du Christ pour que les fidèles en ressortent transformés. Elle doit être suffisamment longue pour délivrer un message et courte pour que l’assemblée ne s’assoupisse pas. “S’il vous plaît”, avait alors demandé le pontife en se tournant vers les prêtres, “faites en sorte qu’elle soit brève et bien préparée”. Bref, c’est tout un art, qu’Aleteia vous propose de découvrir avec le sourire.

L’eau à la bouche

Ce pauvre prêtre faisait tout ce qu’il pouvait pour prononcer des sermons qui puissent nourrir la foi des participants de la messe. Mais il n’observait dans le public qu’un état général d’indifférence, de distraction flagrante, voire de torpeur. Une idée lui vint alors à l’esprit, qu’il mit à exécution le dimanche suivant. Après la proclamation de l’Évangile, l’auditoire s’étant assis, il sortit une feuille de sa poche puis commença par ces mots, dits avec force et conviction :
“Le lapin aux pruneaux… Prenez un beau lapin, dépouillez-le et videz-le soigneusement, puis découpez-le en morceaux que vous faites revenir à feu vif dans une cocotte avec un peu d’huile, du thym et du romarin. Quant aux pruneaux…
Voyant alors que tous ses auditeurs sans exception avaient dressé leurs oreilles et le fixaient de leurs yeux exorbités, il s’interrompit :
– Ah, nous y sommes enfin ! Je donnerai le texte de la recette entière à tout le monde à la sortie de la messe, et venons-en maintenant au sermon !

L’homélie en figure de style

Une bonne homélie, ça doit être comme une mini-jupe : assez court pour retenir l’attention et assez long pour couvrir le sujet.

Illustration Guézou

© Guézou

Le manque d’inspiration

Un pasteur protestant est assis à son bureau, travaillant à son homélie. Son fils le regarde et lui demande :
“Comment sais-tu au juste ce que tu dois écrire ?
-Dieu lui-même me le dit.
-Alors pourquoi est-ce que tu as tant à corriger ?”.

L’art de la concision

Un dimanche avant la messe, un paroissien croise monsieur le curé à l’entrée de l’église et s’exclame :
“Oh ! Vous vous êtes blessé au menton ?
-Rien de bien grave, rassurez-vous. J’ai soigné la préparation de mon sermon et j’y pensais encore tout en me rasant, ce qui fait que, par étourderie, je me suis coupé.
À la fin de la messe, le même paroissien va trouver monsieur le curé dans la sacristie.
-Alors, mon sermon ?
-Puisque vous tenez à avoir mon avis, la prochaine fois, monsieur le curé, soignez votre rasage, mais coupez l’homélie !”.



Lire aussi :
Comment penser à la quête du dimanche avec un peu d’humour ?

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© Artège

Extraits tirés du livre de Bruno Delaroche Les Perles du curé, Éditions Artège, octobre 2019, 12 euros.

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