Une messe de réparation doit être célébrée ce jeudi 14 novembre à l’église Saint-Étienne de Tonnay-Charente. L’évêque de La Rochelle et de Saintes, Mgr Georges Colomb, avait annoncé lundi qu’elle avait été profanée pendant le week-end. Interrogé par Aleteia, il dénonce un acte « manifestement anti-chrétien ».Dès jeudi, les fidèles pourront de nouveau venir prier dans l’église Saint-Étienne de Tonnay-Charente. Après la profanation qui a eu lieu samedi 9 novembre, une messe de réparation sera célébrée à 18h par le père Bertrand Monnard, vicaire général du diocèse de La Rochelle. Le curé de la paroisse, le père Evens Joseph, concélèbrera l’office. « Cette messe est très importante pour les fidèles qui ont été très choqués par la profanation. Ce sera l’occasion pour eux de se retrouver », a réagi pour Aleteia Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et de Saintes. Selon lui, « il ne s’agit pas de quelqu’un qui est simplement venu voler des objets de valeur. C’est un acte caractérisé de profanation ».
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Une croix retournée, des hosties jetées au sol et la lunule dérobée
C’est un paroissien venu fermer l’édifice qui a découvert les faits samedi soir vers 19h. Il a découvert les débris d’une statue brisée, le tabernacle fracturé et les hosties répandues au sol devant l’autel et dans l’allée centrale. La « lunule », ce boitier transparent dans lequel est posée la grande hostie consacrée lors de l’exposition du Saint-Sacrement, a été dérobée. Une croix brodée sur un tissu liturgique avait également été volontairement mise à l’envers au niveau de la chaire. Pour Mgr Georges Colomb, « la personne qui a fait cela s’est attaquée à ce que nous, les chrétiens, avons de plus précieux. Mettre des hosties par terre, ce n’est pas un acte banal ».
Mgr Georges Colomb dénonce un climat « inquiétant », marqué par une multiplication des actes de vandalismes contre les symboles religieux chrétiens. Une autre église du diocèse avait déjà été profanée il y a trois mois. Le 27 octobre, une centaine de tombes du cimetière de Cognac, du diocèse d’Angoulême voisin, avaient été profanées. Là-aussi, les symboles chrétiens avaient été particulièrement visés.
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