separateurCreated with Sketch.

103 ans après sa mort, un Poilu trouve le repos à l’ossuaire de Douaumont

web2-ossuaire-de-douaumont-cercueil-capture.jpg

inhumation du soldat Léon Eugène Mérat, 17 octobre 2019

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 22/10/19
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Le soldat Léon Eugène Merat, décédé en 1916, repose désormais aux côtés de ses camarades de régiment à la nécropole nationale de Chattancourt (Meuse).Ses ossements avaient été déposés dans un carton en janvier devant l’ossuaire de Douaumont. C’est sa plaque d’identité militaire ainsi que des fragments de son casque Adrian de la Première Guerre mondiale qui ont permis de l’identifier. 103 ans après sa mort, jeudi 17 octobre 2019, le poilu a rejoint sa dernière demeure. Inhumé à la nécropole nationale de Chattancourt, dans la Meuse, il repose désormais auprès de ceux qui, comme lui, sont tombés à Verdun. Lui avait 25 ans.

« C’était une cérémonie solennelle, simple et assez brève, dans la continuité de ce qui se faisait à l’époque », explique à Aleteia le père Florent de Rugy, aumônier du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, qui a procédé à la bénédiction du cercueil. « Cette inhumation s’inscrit dans ce qui a motivé la création de l’ossuaire de Douaumont. Il s’agit de donner une sépulture digne aux corps des soldats tombés sur le champ de bataille ».


VERDUN BATTLEFIELD
Lire aussi :
La forêt de Verdun, gardienne de la mémoire

« Lors de l’inhumation j’ai pensé à tous ces aumôniers de la Grande Guerre qui ont accompagné les mourants, qui sont allés chercher les corps des soldats sur le champ de bataille », détaille le prêtre. « J’ai compris ce que pouvait être le ministère de ces aumôniers à l’époque, ce qui a été le quotidien de Paul Doncœur par exemple ». Pour mémoire, près de 300.000 soldats sont morts pendant la bataille de Verdun, de février à décembre 1916. Les corps d’environ 80.000 portés disparus sont dispersés dans une zone de 10.000 hectares transformée depuis en forêt domaniale.

A voir aussi : les nécropoles de la première guerre mondiale
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)