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City’Var, le coworking qui rayonne

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Agnès Pinard Legry - publié le 17/10/19
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C’est en plein centre de la Garde, près de Toulon, que l’espace de coworking City’Var a ouvert ses portes en janvier 2019. « Les tiers-lieux, parce qu’ils répondent aux besoins de nombreux entrepreneurs et entreprises, se développent », détaille auprès d’Aleteia Gwenaëlle Foillard, la fondatrice de City’Var. « Ici, en plus de répondre à ces nouvelles formes d’organisation du travail, nous avons voulu créer un lieu pour être pleinement chrétien dans la cité ».Développer le potentiel professionnel et humain de chacun, c’est ce qui a poussé Gwenaëlle Foillard à créer City’Var en janvier 2019. Le lieu de coworking qu’elle a créé s’étend sur trois étages, dans un ensemble immobilier de 350m2. Concrètement, il donne aux entreprises, entrepreneurs, indépendants et professions libérales la possibilité de louer un bureau ou une salle de réunion en fonction de leurs besoins. Les tarifs vont de cinq euros de l’heure à 250 euros le mois. « Tiers-lieu, espace de coworking, centre d’affaires… On peut le nommer de différentes manières », détaille Gwenaëlle Foillard. « Mais c’est un lieu qui place avant tout l’humain en son cœur. On veut prendre soin des entrepreneurs qui viennent chez nous ».



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Le lieu gagne progressivement en notoriété au sein du tissus économique varois. « Nous avons une douzaine de thérapeutes (psychiatre, diététicien, naturopathe, kiné, masseur, infirmier…) qui louent des espaces, une dizaine d’entreprises viennent régulièrement et nous nous avons entre six et sept coworkers réguliers », reprend la fondatrice. « Ayant eu un bébé il y a six mois il était compliqué pour moi de rester travailler à la maison », confie à Aleteia Thierry Sestrières, coworker résident chez City’Var. « Je cherchais un endroit pour travailler au calme et en cherchant sur Internet j’en ai trouvé trois. City’Var était le plus proche. En y allant j’ai été convaincu : il y a un côté pratique avec un parking juste à côté pour se garer, une belle luminosité, le lieu est calme et le personnel accueillant », assure-t-il. « C’est notre directeur général qui a trouvé le lieu », confie de son côté Serge Casado, salarié au sein de la société SG Autorépondeur, qui vient ici les mardis et jeudis après-midi. « Nous sommes arrivés parmi les premiers et c’est vrai que le lieu est parfait pour nous : il y a même des petites salles de réunion pour recevoir nos clients ».

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En regardant le logo de City’Var, une croix discrète se devine sur le T. « Avec mon mari nous sommes venus à Toulon, dans le Var, en tant que famille missionnaire. C’est en échangeant avec Mgr Rey que le projet de City’Var a mûri », confie Gwenaëlle Foillard. Au deuxième étage, elle a ainsi choisi d’installer un oratoire, présence discrète mais réelle. Quand elle fait visiter le lieu aux futurs coworkers, elle présente également cet espace, comme un service en plus. « Beaucoup ne savent pas ce que c’est, certains sont vraiment interpellés, d’autres sans fichent… Les gens savent bien que j’ai la foi mais je ne l’affiche pas d’emblée, détaille-t-elle. À travers ce projet, j’ai envie que le Seigneur soit servi le premier, que les âmes se tournent vers le Seigneur à travers le travail ». Lors de l’inauguration, indique-t-elle, 200 personnes étaient présentes dont les élus de la mairie « et Mgr Rey qui a béni les lieux ! ». « Nous sommes engagés dans la cité comme chrétiens sans pour autant être communautariste. À l’image de la cité de saint Augustin, nous avons voulu un lieu professionnel et prophétique ».

“À l’image de la cité de saint Augustin, nous avons voulu un lieu professionnel et prophétique.”

Psychopraticienne, Christine de Kerhor fait partie des professionnels de santé ayant élu domicile chez City’Var. « L’oratoire, qui si situe juste au-dessus de mon bureau, est pour moi un lieu ressource. J’ai la joie de pouvoir y confier les personnes rencontrées mais aussi mes joies, mes peines et mes difficultés », explique-t-elle. « Avec les autres professionnels de santé, nous avons rédigé ensemble une charte de façon à respecter l’entièreté de la personne humaine dans son entité corps, âme et esprit ».


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