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Quand un mot-clef sur Google devient l’occasion d’une rencontre avec le Christ

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Et si Google devenait le lieu de la mission ? C’est en tout cas ce que pense cette équipe de passionnés de nouvelles technologies à l’origine de la création d’une dizaine de sites missionnaires. La vie après la mort, le sens de la fête de Noël ou encore l’éternité, voici des thèmes qui ont le vent en poupe dans la célèbre barre de recherche Google. À l’heure du numérique, la toile est devenue le lieu où s’exposent les grandes questions existentielles. Une tendance largement perçue par l’association Lights in the dark qui promeut l’évangélisation sur internet. Sa mission ? Répondre à ces interrogations ainsi jetées dans l’océan numérique.



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Et pour ce faire, quoi de mieux que d’offrir en un clic un contenu qui réponde à la soif de vérité de nos contemporains ? C’est animés de ce désir missionnaire que Jean-Baptiste Maillard et son équipe ont lancé — avec leur association Lights in the dark — pas moins de dix sites internet. De l’inquisition à la beauté du corps de la femme en passant par le linceul de Turin, ces e-missionnaires balayent de nombreux sujets. L’idée ? Partir des mots-clefs et requêtes les plus en vogue pour conduire au Christ. Ainsi sont nés lalumieredenoel.com, linquisitionpourlesnuls.com, ou encore corpsfeminin.com : tous des sites missionnaires.

600 volontaires au service de l’e-mission

Et cela fonctionne ! Au micro de RCF, Jean-Baptiste Maillard raconte ainsi l’histoire de cette jeune maman qui après la mort de son nourrisson s’est interrogée sur la vie éternelle. De fil en aiguille, elle a ainsi croisé la route du site lavieapreslamort.com, une plateforme créée en 2017. En discutant via le chat avec une jeune missionnaire et en se nourrissant des articles, elle a pu obtenir des réponses à ses questions et demande à présent le baptême !

Il faut dire que derrière cette poignée de sites au design léché, ce ne sont pas de moins de 600 missionnaires selon Lights in the dark qui se relaient pour converser avec les visiteurs. Sans surprise, le virtuel n’est ainsi qu’un moyen d’entrer en relation avec des croyants. Après avoir écouté les histoires de ces internautes en recherche, les missionnaires volontaires activent “le monastère virtuel”, une communauté de priants qui porte tout particulièrement les intentions de ces personnes. “Sans la prière, rien n’est possible”, insiste Jean-Baptiste Maillard.


SEMINARISTE
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Si ces plateformes ont autant de succès, “c’est que Google ne les censure pas, au contraire”, se réjouit-il encore. Mieux, certains sites arrivent même en première page sur quelques thématiques, pointe-t-il. Une prouesse lorsqu’on connaît l’âpre concurrence qui règne parfois sur le net. Pas de doute, la puissance des technologies devrait inciter “tous les catholiques” à se jeter à bras-le-corps dans l’e-mission, estime encore Jean-Baptiste Maillard. Chaque chrétien a le devoir “d’y consacrer au moins 10% de son temps”, affirme-t-il sans détour. Alors, prêt à relever le défi ?

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