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Les parents de Jean Paul II bientôt bienheureux ?

EMILIA AND KAROL WOJTYLA

Karol et Emilia Wojtyla le jour de leur mariage.

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Marzena Devoud - publié le 10/10/19
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Les évêques polonais ont donné leur accord pour entamer la procédure d'ouverture du procès en béatification de Karol et Emilia Wojtyla, les parents du pape Jean Paul II, lors de la session plénière de la conférence épiscopale du 9 octobre 2019. Une demande officielle d'ouverture auprès de la Congrégation romaine pour les causes des saints doit encore être faite...

"Aucun doute que l'attitude spirituelle du futur pape a été formée au sein de sa famille grâce à la foi profonde de ses parents. Karol, sous-officier et Emilia Wojtyla, institutrice, pourraient être des modèles de sainteté pour nos familles contemporaines", a déclaré le cardinal Stanislaw Dziwisz, après l'annonce de la possible béatification des parents de celui dont il a été le secrétaire pendant tout le temps de son pontificat.

Les parents du futur pape ont eu trois enfants. Le fils ainé, Edmund, est mort à l'âge de 26 ans alors qu’il exerçait la profession de médecin. Entre lui et Karol Jozef, futur pape Jean Paul II et saint patron des familles, les parents avaient également eu une fille : Olga, morte quelques jours après sa naissance.

Très croyante, ayant suivie une scolarité chez des religieuses, Emilia née Kaczorowska, est décédée à l'âge de 45 ans, le 13 avril 1929 suite à une insuffisance cardiaque. Le petit Karol avait à peine 9 ans. Son père, homme profondément religieux, a consacré toute sa vie de veuvage à son jeune fils. « Ma gratitude va surtout à mon père, resté prématurément veuf. Je n’avais pas encore fait ma première communion quand je perdis ma mère. Après sa mort, et par la suite, après la disparition de mon frère aîné, je suis resté seul avec mon père", écrivait Jean Paul II dans son ouvrage "Ma vocation, don et mystère". "Je pouvais l’observer dans sa vie quotidienne, qui était austère. Il était militaire de profession et, lorsqu’il fut veuf, sa vie devint une vie de prière constante.

Il m’arrivait de me réveiller la nuit et de trouver mon père à genoux, de même que je le voyais toujours à genoux dans l’église paroissiale. Entre nous, nous ne parlions pas de vocation au sacerdoce, mais son exemple fut pour moi, en quelque sorte, le premier séminaire, une sorte de séminaire domestique »

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En images : saint Jean-Paul II, sainte Thérèse de Lisieux, Pierre Giorgio Frassati... le jour de leur première communion :
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