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A Pompéi, la supplication à la Vierge Marie a une signification particulière cette année

Sanctuaire Vierge du rosaire de pompei
Timothée Dhellemmes - publié le 05/10/19

Le 13 novembre 1876, une épileptique diagnostiquée incurable guérit miraculeusement à Pompéi. Elle avait prié la Vierge du Rosaire, apparue quelques temps plus tôt à Bartolo Longo, un avocat anticlérical. Notre-Dame de Pompéi est fêtée dans un contexte particulier cette année, ce vendredi 8 mai.“La prière intense de la supplication à Notre-Dame du Rosaire va monter depuis le sanctuaire de Pompéi”, s’est souvenu le pape François à la fin de son audience générale, ce mercredi 6 mai, deux jours avant la traditionnelle fête du sanctuaire de Pompei, près de Naples, à 250 km au sud de Rome.

Comme tous les ans à midi, les fidèles sont invités le 8 mai à réciter la supplique à Notre-Dame du Rosaire afin que, “par l’intercession de la Vierge Sainte”, le Seigneur concède “miséricorde et paix à l’Église et au monde entier”, comme l’a rappelé le pape François. Cette année tout particulièrement, il a exhorté les croyants à s’unir spirituellement à ce “geste populaire” de foi et de dévotion.

Le 8 mai 1876, Bartolo Longo pose la première pierre du sanctuaire

La supplique à Notre-Dame de Pompéi est une prière composée en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, fondateur du sanctuaire qui lui est associé. Alors qu’il était dans un champ de la vallée de Pompéi, cet avocat foncièrement anticlérical est témoin d’une apparition mystique de la Sainte Vierge, le 2 octobre 1872. “Si tu répands le chapelet, tu seras sauvé”, lui dit-elle.

Suite à sa conversion fulgurante, Bartolo Longo pose la première pierre d’un sanctuaire comme ex voto, le 8 mai 1876. Constatant la grande affluence des pèlerins, le Pape Léon XIII, baptisera plus tard ce sanctuaire “la Paroisse du Monde”. Il accueille aujourd’hui plus de quatre millions de pèlerins par an.

Voici le texte de la supplique à Notre-Dame du Rosaire :

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Ô Auguste Reine des Victoires, * ô Souveraine du Ciel et de la Terre, * à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, * ô Reine glorieuse du Rosaire, * nous, tes fils dévoués, * réunis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel *) (1), nous épanchons les affections de notre cœur * et avec une confiance toute filiale, * nous t’exprimons nos misères.
Du Trône de clémence, * où tu es assise en Reine, * tourne, ô Marie, * ton regard compatissant * sur nous, sur nos familles, * sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. * Aie compassion * des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. * Vois, ô Mère, * combien de dangers dans l’âme et dans le corps, * combien de calamités et d’afflictions nous oppressent.
Ô Mère, * implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils * et vaincs, par la clémence, * le cœur des pécheurs. * Ce sont nos frères et tes fils * qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus * et qui contristent ton Cœur très sensible. * Montre-toi à tous telle que tu es, * Reine de paix et de pardon.

Je vous salue, Marie

Il est vrai * que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, * par nos péchés, * nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus * et nous transperçons encore une fois ton cœur.
Nous le confessons: * nous méritons les plus durs châtiments, * mais tu, rappelle-toi * que sur Golgota, * tu as recueilli, avec le Sang divin, * le testament du Rédempteur moribond * qui t’a désignée comme notre Mère, * Mère des pécheurs. Comme notre Mère, * tu es donc notre Avocate, * notre espérance. * Et nous, en gémissant, * nous étendons nos mains suppliantes * vers toi, et crions: Miséricorde !
Ô Mère de bonté, * aie pitié de nous, * de nos âmes, * de nos familles, * de nos parents, * de nos amis, * de nos défunts, * et surtout de nos ennemis * et de tous ceux qui se disent chrétiens * et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. * Nous implorons aujourd’hui pitié * pour les Nations dévoyées, * pour toute l’Europe, * pour le monde entier, * afin que, repenti, il retourne à ton Cœur.
Miséricorde pour tous, * ô Mère de Miséricorde !

Je vous salue, Marie

Daigne, bienveillamment, ô Marie, * nous exaucer! * Jésus a remis dans tes mains * tous les trésors de ses grâces * et de ses miséricordes.
Tu es assise, * couronnée Reine, * à la droite de ton Fils, * resplendissante de gloire immortelle * sur tous les Chœurs des Anges. * Tu étends ta domination * sur toute l’étendue des cieux et la terre * et toutes les créatures sont soumises à toi.
Tu es la toute-puissante par grâce, * tu peux donc nous aider. * Et si tu ne voulais pas nous aider, * parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, * nous ne saurions à qui nous adresser. * Ton cœur de Mère * ne permettra pas de voir, nous, * tes fils, perdus. * L’Enfant que nous voyons sur tes genoux * et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, * nous inspirent confiance que nous serons exaucés. * Et nous, nous avons pleine confiance en toi, * nous nous abandonnons comme de faibles fils * entre les bras de la plus tendre des mères, * et, aujourd’hui même, * nous attendons de toi les grâces tant desirées.

Je vous salue, Marie

Demandons la bénédiction à Marie

Une dernière grâce, * nous te demandons maintenant, ô Reine, * et tu ne peux pas nous la refuser (en ce jour très solennel *) (1). Accorde-nous, * à tous, ton amour fidèle * et d’une facon spéciale, ta bénédiction maternelle.
Nous ne nous détacherons pas de toi, * jusqu’à ce que tu nous auras bénis. * Bénis, ô Marie, en ce moment, * le Souverain Pontife. * Aux splendeurs antiques de ta Couronne, * aux triomphes de ton Rosaire, * pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, * ajoute encore ceci, ô Mère: * accorde le triomphe à la religion * et la paix à la Société humaine. * Bénis nos Évêques, * nos prêtres * et particulièrement tous ceux * qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. * Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi * et tous ceux qui cultivent et diffusent * la dévotion au Saint Rosaire.
Ô Rosaire béni de Marie, * douce Chaîne qui nous relie à Dieu, * lien d’amour qui nous unit aux Anges, * tour de salut contre les assauts de l’enfer, * port sûr dans le naufrage commun, * nous ne te lâcherons jamais plus. *
Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, * à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint.
Et le dernier accent sur nos lèvres * sera ton nom suave, * ô Reine du Rosaire de Pompéi, * ô notre Mère très chère, * ô Refuge des pécheurs, * ô Souveraine consolatrice des affligés.
Sois partout bénie, * aujourd’hui et toujours, * sur la terre et dans le ciel. * Amen.

Salut, ô Reine.

(1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.



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