Un agent administratif de la préfecture de police de Paris a tué au couteau ce jeudi 3 octobre quatre policiers avant d’être abattu dans la cour de la préfecture. « Notre solidarité et le soutien de notre prière vont aux victimes, à leurs collègues de travail ainsi qu’à leurs familles », confie le père Denis Chautard, aumônier des personnels de la Préfecture de Police de Paris. Une messe sera célébrée mardi 8 octobre à 13h en l’église de Saint Germain l’Auxerrois à l’intention des victimes, de leurs collègues de travail et de leurs familles.Le 3 octobre à la mi-journée, un agent administratif de la préfecture de police de Paris a agressé au couteau plusieurs de ses collègues avant d’être abattu par un policier. Le bilan est lourd, quatre morts, dont une femme. « Notre solidarité et le soutien de notre prière vont aux victimes, à leurs collègues de travail ainsi qu’à leurs familles », a confié le père Denis Chautard, aumônier des personnels de la Préfecture de Police de Paris. « Nous pleurons avec ceux qui pleurent ». Une messe sera célébrée mardi 8 octobre à 13h en l’église de Saint Germain l’Auxerrois à l’intention des victimes, de leurs collègues de travail et de leurs familles.
« La police est déjà très durement frappée par les 52 suicides qui sont survenus depuis le début de l’année. »
Si ses motivations sont encore inconnues, l’auteur des faits, âgé de 45 ans et né à Fort-de-France, travaillait au service informatique de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) et souffrait de surdité. Le parquet antiterroriste n’a pas été saisi et une enquête pour homicides volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte. « Aujourd’hui le comble s’est produit : la mort est survenue à l’intérieur même de leur « grande maison » ! », a regretté le père Denis Chautard.
Des policiers éprouvés
L’assaillant s’était converti à l’islam il y a 18 mois. Les enquêteurs exploraient néanmoins toutes les pistes, dont celle d’un conflit personnel. « La police est déjà très durement frappée par les 52 suicides qui sont survenus depuis le début de l’année », a également souligné l’aumônier. « Les policiers, de par leurs missions de sécurité publique et de maintien de l’ordre, sont déjà quotidiennement confrontés à la violence et même à la mort. Ils sont malmenés, durement éprouvés ».