Le Saint-Siège et l’Angola ont signé le 13 septembre un accord-cadre définissant le cadre juridique des relations entre l’Église catholique et l’État angolais. Une occasion pour Manuel Domingos Augusto, ministre angolais des Affaires étrangères, de rappeler « le service rendu par l’Église en agissant dans différents domaines sensibles comme l’éducation et la santé ».Agir ensemble pour la « promotion » du bien commun, c’est la volonté qu’ont affiché les hautes autorités angolaises et le Saint-Siège en signant ce 13 septembre un accord-cadre. Concrètement, l’État angolais y reconnait la personnalité juridique publique de l’Église et de ses institutions. Cet accord vise également à garantir la possibilité de l’Église d’exercer librement sa mission dans le pays et vise à protéger « l’indépendance et l’autonomie » des différentes parties, tout en collaborant pour le « bien-être moral, spirituel et matériel » de la personne humaine.
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Le document a été signé par Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États, et par Manuel Domingos Augusto, ministre des Affaires étrangères d’Angola. Étaient notamment présents la ministre de la Culture, Maria da Piedade de Jesus, et Paulino Domingos Baptista, ambassadeur du pays près le Saint-Siège. Lors de cette rencontre, le ministre angolais des Affaires étrangères a souligné « l’immense service rendu par l’Église en agissant dans différents domaines sensibles comme l’éducation et la santé ». Rédigé en italien et en portugais, cet accord est composé d’un préambule et de 26 articles. La date de son entrée en vigueur n’a pas été encore communiquée.
12 millions de catholiques
Situé dans le sud-ouest du continent, l’Angola est un pays lusophone majoritairement catholique qui compte un peu plus de 12 millions de catholiques pour une population totale de 20 millions.