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Un parrain inspirant pour les élèves de l’ICES

La nouvelle promo attentive aux propos de leur parrain.

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 12/09/19
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À La Roche-sur-Yon (Vendée), l’Institut Catholique de Vendée (ICES) forme chaque année des étudiants dans huit disciplines. Lundi 2 septembre 2019, l’établissement a accueilli une nouvelle promotion d’élèves qui a pu faire la connaissance de son parrain, Mgr David Macaire. Ils étaient 1.400 à rejoindre les bancs de l’université le 2 septembre dernier. Comme chaque année, les étudiants de l’Institut Catholique de Vendée (ICES) font leur rentrée. Depuis 1990, cette université catholique prépare des étudiants à passer une licence ou un master dans différentes disciplines, aussi bien en droit qu’en mathématiques ou en histoire. Au total, l’école propose 17 formations.

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© ICES
Mgr David Macaire, parrain de la promotion d’étudiants.

Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France, est le parrain de cette nouvelle promotion d’étudiants. Cette tradition du parrainage date de la création de l’école. Philippe-Henri Forget, membre de l’équipe de l’ICES et lui-même ancien élève, note que le choix d’un parrain n’est pas le fruit du hasard. Celui-ci doit en effet incarner « une sorte de réussite dans différents champs possibles, avec toujours une dimension inspirante ». La réussite entrepreneuriale reste secondaire. « Il ne s’agit pas d’une réussite au sens où la société la promeut », insiste-t-il, « mais d’une réussite au service des autres. Le parrain porte une dimension universitaire et intellectuelle, et en même temps, il est là pour inspirer et encourager les étudiants ». Tels des chrysalides, ceux-ci quittent tout juste le giron familial pour aborder leur vie d’adulte. L’objectif de l’ICES est qu’ils sortent de leur formation « libres et fortifiés sur tous les plans ». Une réalité rendue possible non seulement grâce à la solidité des formations proposées mais aussi « parce qu’il y a un très fort esprit de corps », note Philippe-Henri Forget.

“Liberté de ton mais exigence intellectuelle”

En presque 30 ans d’existence, l’ICES a réussi à rassembler des personnalités variées, piochant tour à tour dans le monde des arts, de l’entreprise ou encore de l’Église. Parmi les parrains notables, l’acteur Michael Lonsdale, la patronne du groupe Bénéteau Annette Roux, l’académicien Alain Decaux, le navigateur Éric Tabarly ou encore le pape Jean Paul II… Une longue liste à laquelle vient s’ajouter cette année Mgr David Macaire, l’un des trois délégués de l’épiscopat français lors du synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations » qui s’est tenu à Rome du 3 au 28 octobre 2018.



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« Ce choix tient à sa personnalité et au différentiel entre sa dignité ecclésiastique et sa liberté de ton. Il est débordant de gaieté et de joie et il a un style que l’on ne trouve nulle part ailleurs », reconnaît le directeur de l’ICES qui s’amuse de son petit côté impertinent mêlé à une solide démarche intellectuelle.

« Prendre le temps »

Lors du discours qu’il a prononcé devant les étudiants le 2 septembre dernier, l’évêque de 49 ans les a invités à prendre le temps de faire le point avec eux-mêmes. « Les études, c’est vraiment la période où l’on va forger sa vie d’adulte », explique-t-il à Aleteia. « C’est le moment de faire le point sur son passé, son enfance, sa famille et de régler ses comptes au bon sens du terme, de prendre le temps de la vérité et de la guérison quand il le faut. Le travail qui n’est pas fait à cet âge-là, on en paie la facture durant toute sa vie ». Mais, souligne-t-il, c’est également le moment du remerciement et de la louange et l’occasion de réaliser les talents reçus pour apprendre à s’aimer soi-même.

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© ICES
Étudiants de l'ICES (Institut catholique de Vendée).

Lui-même dominicain, il souligne l’importance de la formation intellectuelle. « Elle forge un homme et une femme, elle enseigne une façon de penser le réel. Il faut le vivre comme un richesse ». L’écueil à éviter ?  « Être superficiel », répond-il, attirant l’attention sur le nécessaire « temps pour son âme ». « Même si on a le droit à l’erreur, il y a des moments à ne pas rater », affirme-t-il. « On ne vit pas toutes les choses avec un sentiment d’éternité », poursuit-il d’un ton amusé, « mais il est essentiel de garder des moments de qualité avec Dieu à travers des temps de silence qui permettront de vivre les moments de récréation ». Pour devenir des hommes et des femmes debout.



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ICES

 

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