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Les jeunes appelés à devenir des acteurs d’avenir

Acteur d'avenir

22 août 2017 : Enseignement de l'abbé Matthieu ROUGE, lors de l'Université d'été d'Acteurs d'Avenir. Ury (77), France.

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Azur Guirec - publié le 26/08/19
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“La liberté pour quoi faire ?”, c’est la question que lançait Georges Bernanos au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Parce qu’aujourd’hui encore elle ne cesse d’interpeller, l’association Acteurs d’avenir a choisi cette interrogation comme thème de son université d’été qui se tient du 25 au 29 août à Notre-Dame de l’Ouÿe (Essonne). Son objectif : former les étudiants et jeunes professionnels en leur montrant comment rester pleinement libre tout en exerçant des responsabilités et sans sacrifier sa foi.D’horizons divers, ils ont en commun une aspiration de vivre les deux pieds bien ancrés dans la société, tout en étant pleinement chrétien. Quelque 200 jeunes professionnels et étudiant âgés de 20 à 28 ans se rassemblent jusqu’au 29 août pour débattre, échanger et se former dans le cadre de l’université d’été de l’association Acteurs d’avenir. Et si choisir entre sa foi et son ambition professionnelle n’était pas nécessaire ? C’est le défi qui leur est lancé.



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Une initiative d’Église qui « prend les jeunes au sérieux »

C’est en 2010 que l’association Acteurs d’avenir crée sa première université d’été. Cette initiative trouve son origine du côté des l’Église, qui perçoit l’urgence de proposer à ses jeunes qui s’apprêtent à débuter leur vie professionnelle autre chose que d’encadrer des camps scout. Pendant huit années consécutives, les universités d’été à Notre-Dame de l’Ouÿe (Essonne) sous la forme de séminaires, dans un cadre similaire à ceux qu’ils peuvent connaître dans le milieu du travail. Mais ce séminaire est concocté autrement, fondé sur le triptyque d’une formation certes professionnalisante, mais également humaine et spirituelle.

L’université est pensée d’une manière positive : former les décideurs chrétiens de demain grâce aux exemples d’aujourd’hui. Ainsi cette logique n’est-elle pas critique mais appréciative : elle part des figures modélisantes existantes dans notre société, pour éveiller chez les jeunes des sources d’inspiration.


JEAN PASCAL BOBST
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Le cœur battant de ces universités est bien l’intervention de ces nombreux témoins, aux profils et opinions variés, qui ont en commun d’être chrétiens engagés comme Jean-Marc Potdevin, ancien vice-président de Yahoo Europe et fondateur de l’application Entourage, Jacques de Peretti, PDG d’Axa France, Sonia et Alexandre Poussin, aventuriers, auteurs et réalisateurs ou encore Jean Caron, professeur agrégé de philosophie et diacre permanent. Leur point commun : avoir su investir leurs postes sans choisir de mettre de côté leur foi chrétienne.

Susciter des acteurs d’avenir à tous les niveaux

La nouveauté de ce message porté par l’Église : le désir de réussir professionnellement n’est pas un mal, au contraire. Tout métier prend sens s’il est pensé dans la perspective chrétienne du service du bien commun. Concrètement, cette initiative veut donner aux jeunes chrétiens le goût d’une ambition saine, en suscitant le désir d’être acteur, chacun à sa place, pour contribuer ensemble à la présence de chrétiens engagés dans toute la société. Attention, rappelle l’un des intervenants : « Être un chrétien engagé ne signifie pas une radicalité des idées mais une cohérence avec soi-même, un apprentissage du petit à petit, et la nécessité de beaucoup de finesse, le tout à la lumière de l’espérance chrétienne ».


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