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Cet été, la DCC envoie 103 volontaires aux quatre coins du monde

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 07/08/19
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Présente dans plus de 50 pays, la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) est une ONG catholique de développement. Chaque année, elle envoie des volontaires agir dans des domaines variés. Cet été, ils sont 103 à partir dans différentes régions du monde. Togo, Équateur, Sénégal… Cet été, la DCC envoie 103 volontaires aux quatre coins du monde, qui s’envoleront dans leurs pays de mission entre août et décembre. Ils ont été officiellement envoyés le 19 juillet dernier lors d’une messe célébrée par Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes. “C’est la clameur du monde qui nous pousse à agir”, leur a lancé le prélat durant la célébration.

Parmi les volontaires, Kévin Moity, 26 ans. Le jeune homme s’apprête à s’envoler pour le Tchad après avoir travaillé à La Défense (Hauts-de-Seine) comme chef de projet événementiel. S’il n’a encore jamais posé le pied sur le continent africain, il avait depuis longtemps le désir de partir en mission. Aujourd’hui, c’est l’heure du grand saut. “Cela fait très longtemps que j’avais cet objectif-là de prendre le temps. C’est le moment où jamais : je n’ai pas de carrière à défendre ni de prêt sur les bras”, explique-t-il à Aleteia. Au Tchad, cet ingénieur en agriculture de formation s’occupera de projets de développement en agriculture, notamment avec l’ONU et l’Union Européenne. “Ma mission sera de suivre les projets existants et d’en créer de nouveaux”, poursuit-il.

KEVIN MOITY

© DCC
Kévin Moity s'apprête à aller passer deux ans au Tchad avec la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC).

S’il était auparavant attiré par l’urgence humanitaire, il a finalement été convaincu par les missions de développement. “J’aime bien l’idée d’accompagner les gens à l’autonomie, de travailler autour d’un projet commun avec les populations et non pour elles, tout en me servant de mes compétences. Dans deux ans, quand je partirai, j’espère qu’elles pourront continuer ce que nous aurons entrepris ensemble”. Si la rencontre d’une nouvelle culture l’interroge, c’est d’ailleurs aussi ce qui l’enthousiasme. “C’est un peu la route vers l’inconnu”, note-t-il. Un inconnu plein de promesses.



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