L’État a signé le 29 juillet avec les structures habilitées à recevoir des dons pour la restauration de Notre-Dame les conventions qui doivent lui permettre d’encaisser les dons et assurer ainsi la traçabilité de l’usage des fonds.Après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril dernier, les dons ont afflué du monde entier en vue de la restauration de la cathédrale. Quatre structures ont été habilitées à recevoir les dons des particuliers et des entreprises : la Fondation Notre-Dame, la Fondation du Patrimoine, la Fondation de France ainsi que le Centre des Monuments nationaux. Ce lundi 29 juillet, le ministre de la Culture, Franck Riester, a ainsi signé des conventions permettant d’engager le versement effectif à l’État des dons collectés. Ces conventions ont été signées par Philippe Bélaval (Centre des Monuments nationaux, CMN), Pierre Sellal (Fondation de France), Mgr Michel Aupetit (Fondation Notre-Dame) et Guillaume Poitrinal (Fondation du Patrimoine).
Les conventions signées aujourd’hui doivent permettre aux fondations et au Centre des Monuments Nationaux de reverser à l’Etat le produit de la collecte en garantissant aux donateurs une gestion rigoureuse et transparente de leurs dons. #NotreDame pic.twitter.com/SpR4aIuUnc
— Franck Riester (@franckriester) July 29, 2019
Après l’incendie, c’est 850 millions de promesses de dons qui ont été annoncées. Seulement 80 millions d’euros environ ont pour le moment été concrétisés et correspondent aux dons des particuliers. Pour les grands donateurs et les entreprises, un protocole spécial est en train d’être mis en place afin que l’argent soit versé au fur et à mesure des travaux.
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Ces conventions, signées avec les fondations et le CMN, doivent faciliter le versement en toute transparence des dons à l’État et sont censées garantir aux donateurs français et étrangers une gestion rigoureuse de l’argent. Ces dons seront dédiés aux travaux de restauration, bien sûr, mais aussi à la formation des professionnels des métiers du patrimoine qui seront présents sur le chantier. Suite à la signature de la convention, la Fondation du Patrimoine a annoncé le versement à l’État de 44,9 millions d’euros qui serviront exclusivement à restaurer et rebâtir.