C’est au nom « du respect de la vie humaine dès la conception et de la défense des droits de l’enfant à naître » que le Saint-Synode, organe de gouvernement de l’Église orthodoxe en Grèce, a instauré une « journée de l’enfant à naître ». Cette dernière sera célébrée chaque année le premier dimanche après Noël. Le mouvement grec pro-vie « Laissez-moi vivre » s’est félicité d’une telle décision : « Fidèle à l’Évangile et à la tradition de notre Église orthodoxe, cette journée vient souligner la réalité de l’enfant à naître, à savoir un être humain, à l’image de Dieu », a-t-il réagi.
En Grèce, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est autorisée jusqu’à la douzième semaine de grossesse. Le pays compte en moyenne 300.000 avortements par an, dont 13% concernent des mineures, rapporte Le Figaro. Inquiet du faible taux de fécondité en Grèce — 1,3 en 2017 d’après l’office des statistiques Elstat — le gouvernement actuel s’est engagé à verser une subvention de « 2.000 euros » pour chaque enfant né en Grèce et de « 1.000 euros » pour les mères de moins de 30 ans.