L’évangile du jour (Lc 10,25-37), a rappelé le successeur de Pierre, est celui du bon Samaritain, une "belle" parabole, un "trésor". Alors que deux hommes dédiés au culte de Dieu – un prêtre et un lévite – évitent un homme dans le besoin, c’est le Samaritain, pourtant "étranger au peuple élu", qui lui vient en aide. Bien que ne connaissant pas Dieu, le Samaritain agit selon sa volonté. Son comportement est ainsi de "vraie religiosité et vraie humanité".
A l’inverse, le prêtre et le lévite ont préféré suivre une règle humaine plutôt que le "grand commandement" de Dieu, c’est-à-dire la miséricorde. En se faisant le prochain du souffrant, a considéré le chef de l’Église catholique, le Samaritain de la parabole montre donc que la miséricorde est le "vrai visage de l’amour". C’est seulement en suivant cette voie que le commandement de l’amour de Dieu et du prochain peut être une règle de vie "unique et cohérente". La compassion est la "clef", a improvisé le pape en s'élevant contre "l'insensibilité égoïste" et mettant en garde contre les cœurs "gelés".
Pour un accord au Venezuela
Après avoir récité la prière mariale avec les milliers de pèlerins présents sur la place Saint-Pierre, le primat d’Italie a adressé ses pensés au "bien-aimé" peuple vénézuélien, "particulièrement éprouvé par la crise qui perdure". Le pape François a ainsi prié pour un accord qui mette fin aux "souffrances" des habitants et bénéficie à tout le pays.
Un rapport des Nations unies a récemment dénoncé "l’érosion de l’État de droit" dans ce pays, ravivant les tensions. En revanche, gouvernement et opposition semble s’être accordés sur la mise en place d’une plateforme de dialogue permanente, sous l’égide de la Norvège.