Neal Morse est un musicien qui multiplie les genres, du rock progressif aux hymnes évangéliques. L’an dernier, il jouait pour la première fois sur scène l’opéra-rock pour lequel il a travaillé pendant dix ans : “Jesus Christ the Exorcist”. L’album est sorti le 14 juin.Au départ, Neal Morse est intrigué par l’idée de l’un de ses amis. Pourquoi ne pas reprendre l’idée du Jesus Superstar, comédie-musicale des années 1970 d’Andrew Lloyd Webber et Tim Rice adaptée en film ? Dix ans plus tard, en 2018, l’idée a fait son chemin et le musicien réécrit entièrement les morceaux d’une fresque complète, du baptême du Christ à la mort de Judas, en passant par l’évocation de Marie-Madeleine.
Jésus, un exorciste des temps modernes?
Guitares électriques et sonorités rocks vitaminées côtoient le cheminement de la fin de vie du Christ. Entre une composition proche d’une musique de film et une véritable fresque scénique à la gloire du Christ, le résultat est assez étonnant et plaira à ceux qui veulent changer des chants d’église, évangéliques ou catholiques. Neal Morse, musicien légendaire de l’univers du rock progressif et mondialement connu, est un chrétien convaincu qui a déjà produit d’autres albums purement chrétiens.
Produit et composé par le musicien, l’opéra-rock compte un beau casting de chanteurs de talent connus outre-Atlantique comme Ted Leonard, Randy George ou Nick D’Virgilio, et une belle qualité de composition musicale. En tout, ce sont deux heures d’écoute pour ce double album qui compte respectivement 14 et 11 titres. Des paroles de la Bible sont reprises fidèlement, portées par la force incroyable des voix et des guitares. Le sens du titre de l’album fait clairement référence à la dimension du Christ Rédempteur, une petite note rock en plus.
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