« Aucun élément » ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle pour l’incendie de Notre-Dame en avril, vient d’annoncer mercredi le parquet de Paris à l’issue de l’enquête préliminaire. Une information judiciaire a été ouverte ce mercredi pour « dégradations involontaires ».Plus de deux mois après l’incendie qui a ravagé partiellement Notre-Dame, le parquet de Paris a indiqué qu’aucun élément, au cours de l’enquête préliminaire, n’a permis d’accréditer la thèse d’un incendie criminel. Il a ouvert ce lundi 24 juin une information judiciaire contre X, notamment pour « dégradations involontaires par incendie, par violation manifestement délibéré d’une obligation de sécurité ».
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Aucun élément, au cours de l’enquête préliminaire, n’a permis d’accréditer la thèse d’un incendie criminel, a indiqué le parquet. Néanmoins, la première phase d’enquête a permis de mettre en lumière une série de dysfonctionnements. « Plusieurs hypothèses ont retenu l’attention des enquêteurs parmi lesquelles celles d’un dysfonctionnement du système électrique ou celle d’un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte », précise le communiqué. Aucune de ces pistes n’a pour le moment pu être étayée, des investigations “plus approfondies” et “justifiant notamment un important travail d’expertise” vont désormais devoir être menées.