Sur les 126 prêtres ordonnés en 2019 en France, 78 d’entre eux le sont ou le seront comme prêtres diocésains, 18 comme prêtres au service d’un diocèse issus d’une communauté non religieuse et 30 comme prêtres religieux.« Pour le service de l’Église, par le don de l’Esprit saint et l’imposition des mains », les évêques de France ont ou vont ordonner 126 prêtres en 2019, soit un prêtre de plus qu’en 2018. Ces ordinations se répartissent en trois catégories : 78 ordinations de prêtres diocésains, soit 11 ordinations supplémentaires en un an, 18 ordinations de prêtres issus d’une communauté non religieuse (Communauté Saint-Martin, Communauté de l’Emmanuel…), soit 20 ordinations de moins qu’en 2018, et 30 ordinations de prêtres religieux (Compagnie de Jésus, Communauté des Frères de Saint-Jean, Congrégation du Saint-Esprit…), soit 10 ordinations de plus que l’an dernier.
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« Ce n’est pas parce qu’ils n’ont rien trouvé d’autre à faire que ces hommes choisissent de devenir prêtre », confiait à Aleteia l’année dernière le père Stéphane Duteurtre, responsable du séminaire de Paris. « Ils sont plein de force, de grâces qu’ils ont reçues, de zèle, d’amour pour le monde et ils n’ont rien de marginal par leur histoire. Ce sont des gars de première classe que le Seigneur appelle ».
Six années de formation
Des « gars de première classe » donc, et qui suivent une formation solide, le plus souvent au séminaire, d’une durée de six années. Elle se décompose en quatre grande parties : la formation spirituelle (prière, liturgie et célébration de l’Eucharistie, accompagnement personnel), la formation intellectuelle (étude de sciences religieuses, philosophie, sciences humaines…), la formation humaine et la formation apostolique et pastorale (participation à ce qui fait la vie du prêtre dans des lieux où l’Église est présente).