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Pourquoi il est inutile d’avoir peur du lendemain

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Cecilia Pigg - publié le 19/06/19
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Lorsque vous êtes enlisé dans des pensées moroses, cette astuce fonctionne vraiment.On s’est déjà tous demandé comment serait notre vie dans le futur. Sauf qu’au lieu de se poser simplement la question, on s’inquiète. Le poste qu’on occupe est-il le bon ? Est-ce qu’on travaille suffisamment ? Est-ce qu’on a une vie sociale assez développée ? Et si on tombe malade ? Que se passe-t-il si la voiture tombe en panne, si on ne peut plus payer les factures ? Et que ferait-on si on perd notre travail ? Si nos parents meurent dans un tragique accident ? La peur nous gagne progressivement. On fait semblant d’être optimiste, mais au fond, on part du principe que tout finira inéluctablement par mal se passer.

Changer d’angle de vue

Quand on a la vingtaine, l’idée selon laquelle « on a toute la vie devant soi » n’est pas particulièrement réconfortante. Si on a toute la vie devant soi, par où commencer ? Car toutes ces questions existentielles récurrentes ont tendance à s’intensifier chaque année. À ce sujet, l’œuvre de Mère Marie Francis, Méditations sur l’art de patienter (“Meditations on the Art of Waiting“, ouvrage non traduit en français), peut aider à la réflexion.


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Au lieu de s’inquiéter de tout ce qui pourrait mal se passer ou de constamment remettre en question nos décisions, l’auteur nous invite à nous interroger sur toutes les choses positives qui vont arriver. Quelles personnes allons-nous rencontrer et comment vont-elles enrichir notre vie ? Quelles nouvelles expériences va-t-on vivre ? Qu’est-ce qui nous apportera de la joie cette année ? Quelles beautés va-t-on admirer ?

Utiliser son énergie à bon escient

Va-t-on vivre des moments difficiles et éprouver des souffrances profondes dans notre vie ? Oui, évidemment. Va-t-on prendre une décision imprudente qui aura un impact négatif sur notre avenir ? Probablement. Mais si on dépense toute notre énergie à imaginer chaque scénario pessimiste qui pourrait se produire, alors on n’utilise pas notre énergie et notre temps à bon escient.


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Plutôt que de se poser des questions sur ce qui pourrait arriver, il est préférable de les transformer en questions sur ce qui arrivera. Qu’est-ce qui va bien se passer cette année ? Quels seront mes souvenirs préférés ? On évite également de tirer des plans sur la comète. On peut ensuite se remémorer les meilleurs moments des derniers mois et ressentir de la gratitude pour les petites et grandes expériences qu’on a vécues.

Commencer par aimer

Et quand on se demande si tout se passera bien dans le futur, on se rend compte que les inquiétudes qui surgissent sont superficielles. Cessons tout d’abord de comparer nos vies avec celle des autres.



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Notre vie est bien dès à présent. Si on vit ce jour en aimant et en servant les personnes que l’on croise, on pourra dire que notre temps a bien été utilisé. Alors concentrons-nous sur cela et passons notre vie à aimer, quoi qu’il advienne. N’ayons pas peur de l’avenir.

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