Le pape poursuit chaque mercredi son cycle de catéchèses sur les Actes de Apôtres. Il a consacré son enseignement du jour au récit de la Pentecôte (Ac 2,3). Cinquante jours après Pâques, a relevé le Souverain pontife, les disciples étaient réunis en prière au Cénacle. Soudain, l'esprit de Dieu a fait « irruption » parmi eux, tel un fort vent. Comme un « incendie », a estimé le successeur de Pierre, l'Esprit Saint est venu « réchauffer, illuminer et assagir » le cœur de chacun des disciples présents. Son action était tellement forte, que lorsque ceux-ci sont sortis témoigner, ils semblaient « soûls » même si tous les comprenaient, chacun dans sa propre langue.
A travers les disciples, a expliqué le Souverain pontife, l'Esprit parlait la « langue universelle » de l'amour et de la vérité, que tous peuvent comprendre. Ainsi, l'Esprit-Saint est le « chef d'orchestre » qui permet d'unir les diversités en une même harmonie. Plus encore, a déclaré l'évêque de Rome, l'Esprit de Dieu est « l'artisan de la communion, l'artiste de la réconciliation ». Lui seul, a poursuivi le pape, permet à l’Église de poursuivre sa mission malgré les limites humaines, le péché et certains scandales.
L’Église, a poursuivi son chef actuel, est née de cet événement, la Pentecôte. Celui-ci révèle en effet que la nouvelle Alliance n'est pas bâtie sur une loi gravée dans le marbre, mais de l'action de l'Esprit Saint qui rend toute chose nouvelle et « incendie » les cœurs de chair. Cette annonce « prophétique », a insisté le pape François, n'est pas réservée aux Apôtres, mais à tous ceux qui invoquent le Seigneur. Amour de Dieu, a-t-il conclu, l'Esprit nous attire pour que nous témoignons à notre tour « sans honte » de la Parole qui donne la vie nouvelle.