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Pascal Siakam, vedette de la NBA et… ancien séminariste

SIAKAM
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J-P Mauro - publié le 12/06/19
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Pascal Siakam, l’ailier vedette des Raptors de Toronto, a passé plusieurs années au petit séminaire. Un passage bénéfique qui lui a donné de formidables leçons de vie et lui a permis de devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Il est l’une des étoiles montantes du monde du basket. Pascal Siakam, joueur camerounais des Raptors de Toronto, dispute en ce moment la finale NBA. Brillant, l’ailier de 25 ans est le premier Camerounais à participer à une finale NBA. Or, l’athlète a un passif singulier. En effet, il a passé plusieurs années au séminaire. Ou plus précisément, dans ce que l’on pourrait appeler un “petit séminaire”, au St Andrew’s Seminary School de Bafia (situé à 130 kilomètres au nord de Yaoundé, la capitale du Cameroun).

Né dans une famille catholique pratiquante, il y est entré à l’âge de 11 ans, à la suite de ses trois frères aînés, obéissant au souhait de son père de le voir étudier. Plutôt récalcitrant, il a failli en être expulsé plusieurs fois mais a pu rester dans l’institution grâce à ses bons résultats scolaires.

Des valeurs précieuses pour sa vie d’homme

Si ces années au rythme exigeant, mêlant études, services, prière et loisirs, ont parfois été fastidieuses pour lui, il reconnaît pourtant à présent qu’elles ont contribué à façonner l’homme qu’il est devenu. Le petit séminaire lui a donné de précieuses leçons de vie, lui apprenant la discipline personnelle, l’éthique au travail, le travail d’équipe… Le séminaire “m’a aidé à me concentrer et à essayer de m’améliorer, ainsi qu’à travailler dur pour obtenir ce que je voulais”, explique-t-il dans un podcast de Woj Pod. Ces précieuses valeurs l’ont ensuite aidé à l’université puis dans le monde du basketball professionnel. Aujourd’hui, lorsqu’il se rend sur le terrain, l’athlète de 2,06 mètres et de 104 kg ne manque pas d’honorer à la fois Dieu et son père, faisant le signe de la croix et montrant le ciel du doigt en guise de dédicace à son paternel (le terrestre). Comme quoi, il a su garder l’essentiel.


SISTER JEAN SCHMIDT,NCAA,BASKETBALL
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